Nouveau plan d’action du CEB pour renforcer notre économie
En 2017, le Conseil économique de Beauce (CEB) a examiné ses divers mandats afin de savoir s’il était possible de mieux servir nos entreprises. Huit mois ont été nécessaires pour terminer ce processus.
Ce sujet a été mis à l’avant-scène lors du premier déjeuner-conférence de la saison du CEB le 21 septembre au Georgesville. L’organisme a travaillé avec le Groupe Dancause pour aligner sa réflexion.
«Le monde évolue à grande vitesse. On ne peut pas faire du surplace, même si tout bouge rapidement. L’exercice visait à se donner des points de mobilisation, mais en conservant l’ADN du CEB», mentionne Philippe Dancause, associé chez Groupe Dancause.
En plus d’un sondage auprès de 160 entreprises, le processus comprenait des rencontres avec les maires en Beauce-Sartigan, des entrevues auprès de membres importants du CEB, ainsi que des ateliers à l’interne et en comité stratégique.
Faits saillants
Sur le terrain, le CEB a constaté que la majorité des entreprises vivent un contexte de croissance et développement.
Des besoins d’accompagnement ont été identifiés pour régler des éléments importants, comme le manque de main-d’œuvre et les nouvelles technologies. Les défis sont aussi différents selon le cycle de vie de l’entreprise.
«Les entreprises en démarrage et en croissance viennent nous voir, mais celles à maturité veulent demeurer impliquées dans la communauté. En pensant aux actuelles négociations sur l’ALENA, on pourrait se servir des infos privilégiées de ces entreprises à maturité pour les redonner à l’ensemble de la communauté des affaires», précise Hélène Latulippe, directrice générale du CEB.
Milieu de vie
Selon Mme Latulippe, le problème de main-d’œuvre ne se résoudra plus seulement par des projets de recrutement. On doit également créer un milieu de vie agréable pour convaincre les travailleurs de déménager en Beauce.
«Il faut aussi connecter les entreprises vivant les mêmes défis pour qu’elle vise des stratégies similaires, comme la robotisation des équipements. Par exemple, il y a déjà eu des tests faits avec des camions sans conducteur», d’ajouter Philippe Dancause.
L’an prochain, le CEB entend d’ailleurs sensibiliser ses membres aux nouvelles technologies avec ses déjeuners-conférences, le démarrage d’une table des technologies de l’information et une réflexion sur les espaces de travail techno.
Notons que le CEB a également créé deux nouveaux fonds de développement pour le tourisme (400 000 $) et collectif (50 000 $). «Nos activités de réseautage vont aussi continuer. Il faut mobiliser les gens d’affaires pour une vision vers 2025», confirme Mme Latulippe.