Objectif presque doublé pour la Marche du Rein à Saint-Georges

Les citoyens et entreprises ont été très généreux en 2016 dans le cadre de la troisième Marche du Rein à Saint-Georges à laquelle ont pris part 105 marcheurs le 29 mai.

Coprésidents d’honneur, les pharmaciens Martin Leblond et Denis Roy de Familiprix cherchaient à amasser 18 000 $ pour la division Québec de la Fondation canadienne du rein. Or, c’est un montant de 33 500 $ qui a été recueilli par les bénévoles. Le restaurant La Vieille Tablée avait aussi organisé diverses activités de financement.

«On a travaillé fort pour en arriver là. Le nombre de marcheurs était semblable à l’an dernier, même si la pluie était au rendez-vous avant le départ», soutient Denis Roy.

Les marcheurs ont effectué un tour du parc Veilleux avant de parcourir la piste cyclable dans un aller-retour au parc des Sept-Chutes pour une distance totale de cinq kilomètres.

«Moi et Martin, nous côtoyons régulièrement des gens aux prises avec des maladies du rein. Les cas d’hémodialyse sont nombreux dans la région. L’argent amassé va à la recherche, mais également dans l’aide et le soutien aux patients», explique M. Roy.

Il invite les gens à signer l’autocollant pour le don d’organes et apposer celui-ci derrière leur carte d’assurance-maladie. «Les gens n’y pensent pas toujours, mais ça peut faire une grande différence», pense Denis Roy.

Un rein à sa fille

Annie Plamondon était l’une des marcheuses présentes à l’événement. Le 8 juin 2015, elle a donné un de ses reins à sa fille Laurie. Au début de cette même année, les reins de la jeune femme de 21 ans ne fonctionnaient plus qu’à 9 % de leur capacité.

Le problème de Laurie remontait toutefois à sa naissance lorsqu’elle a manqué de sang après l’accouchement. Même si ses reins fonctionnaient de manière réduite, elle s’en était sortie jusque-là avec de la médication et des suivis réguliers.

«Cette fois, elle était rendue en insuffisance rénale chronique et a fait de la dialyse. La greffe s’est très bien passée. Je voulais qu’elle continue de vivre pleinement sa vie de jeune adulte», précise Mme Plamondon.

Celle-ci admet qu’avec un rein en moins, il est nécessaire de faire davantage attention à sa santé. Cependant, Annie Plamondon ne regrettera jamais ce don de soi. «Je vais très bien et ma fille aussi. On ne peut pas demander mieux», confirme-t-elle.