Oser transformer pour mieux innover selon Louis Veilleux

AFFAIRES. Le conférencier invité, Louis Veilleux a partagé son expérience de travail, mais aussi son expérience de vie avec les quelques centaines convives réunis au Georgesville pour la 27e édition du Souper d’affaires de prestige du Conseil économique de Beauce (CEB), qui s’est tenu le 28 avril.

À travers de nombreuses anecdotes et blagues, le cofondateur et actionnaire du Groupe Mundial a transmis le message de ne pas craindre le changement. M. Veilleux avait d’ailleurs intitulé sa conférence : « Osez transformer ».

Durant l’heure qu’a duré la conférence, l’homme d’affaires de Vallée-Jonction raconte comment ses expériences de vie lui ont permis de se transformer et de quelle façon ses transformations lui ont permis d’innover.

Par exemple, il explique comment il a appris à être plus à l’écoute des clients et de son équipe alors qu’il travaillait en Alberta au début des années 2000. « Dans ces années-là, il y avait du travail pour tout le monde. C’était difficile de trouver des travailleurs, d’avoir une bonne productivité et d’avoir les chiffres que tu avais promis sans trop savoir comment tu y arriverais », a-t-il indiqué.

M. Veilleux a enchaîné sur son achat de Métal Bernard avec des associés qu’il ne connaissait pas. « Ça a bien été. Nous avions des caractères opposés, mais nous avions les mêmes valeurs et c’est ce qui est le plus important », a-t-il souligné.

Celui-ci a ensuite parlé de la création du Groupe Mundial jusqu’à devenir ce qu’il est aujourd’hui, décrivant son fonctionnement basé sur le consensus. Être à l’écoute est revenu à l’avant-plan lorsque M. Veilleux a conseillé d’écouter ce que les employés ont à dire plus souvent que seulement deux fois, soit à l’embauche et au moment de son départ.

La dernière transformation mentionnée par le conférencier est celle du verbe avoir en être. Il a aussi insisté sur l’amour comme outil de travail. « C’est probablement l’outil le plus performant pour garder la main-d’œuvre et de voir la vraie personnalité de l’employé », a-t-il dit.

M. Veilleux a finalement conclu son allocution par cinq conseils : apprendre de l’insuccès, avoir des principes d’entreprise immuables, s’entraider et partager tout, bien s’entourer et toujours mettre l’humain en priorité.

Prix Jean-Denis-Poulin

Après la conférence, le prix Jean-Denis-Poulin a été remis au comptable et homme d’affaires, Lawrence Létourneau, pour souligner sa contribution au développement économique de la région et son rayonnement dans le milieu des affaires.

Ses enfants, Sandra et Bastien Létourneau, se sont avancés au lutrin pour livrer un témoignage émotif du parcours de leur père. Un message de leur sœur Mylène, qui vit en France, a aussi été diffusé sur les écrans.

M. Létourneau s’est montré reconnaissant de cet honneur envers le CEB, mais aussi envers sa famille, demandant à sa femme Nicole et à leurs petits-enfants de l’accompagner à l’avant pour recevoir le prix.

Par ailleurs, une plaque a été remise en début de soirée à l’ancien président du CEB, Tony Turcotte pour souligner ses accomplissements durant son mandat.