Palmarès des écoles secondaires: la PSF de Beauceville en avant

Le palmarès des écoles secondaires de l’Institut Fraser classe la Polyvalente Saint-François (PSF) de Beauceville devant l’école Jésus-Marie (EJM) de la même municipalité.

Il est plutôt rare qu’une école publique dépasse en pointage une école privée. Il faut dire que la cote globale de l’EJM est passée de 7,8 à 6 entre 2014 et 2018. Cette baisse est due, selon l’Institut Fraser, à une diminution du côté de la langue seconde, des sciences et technologies, et du taux d’échec. L’école détient maintenant le 213e rang sur 463 établissements secondaires alors que son rang était de 97 en moyenne pour les cinq années précédentes.

Du côté de la PSF, une forte hausse en mathématique est notable ainsi que des augmentations légères en langue d’enseignement, langue seconde et science et technologie. Le taux d’échec a quant à lui diminué. La cote globale de l’école est passée de 6,2 en 2014 à 7 en 2018. L’école est au 123e rang sur 463, en hausse d’un rang.

L’école secondaire Veilleux de Saint-Joseph, la Polyvalente de Saint-Georges et la polyvalente Benoît-Vachon de Sainte-Marie ont des cotes globales assez semblables aux années précédentes. Elles sont respectivement en 313, 354 et 383e position au classement.

Des diminutions de rangs sont aussi observables du côté de la polyvalente Bélanger de Saint-Martin qui, avec 5,1, est au 327e rang au classement. Sa moyenne des cinq dernières années est de 5,7. À la polyvalente des Appalaches de Sainte-Justine, le taux est passé à 4,5, ce qui est bon pour le 372e rang. La moyenne des dernières années était de 5,7. Finalement, la polyvalente des Abénaquis de Saint-Prosper est à la 432e position du 463 avec une cote globale de 3,3.

Plus de sélection au privé

L’EJM a changé dans les cinq à sept dernières années, explique sa directrice générale, Nathalie Fortier. Aujourd’hui, l’école accueille plus de garçons que de filles. De plus, il n’y a pas de sélection effectuée pour y être admise.

«C’est parce qu’on a développé des programmes et on veut que les familles nous choisissent. La philosophie de Jésus-Marie c’est de prendre les élèves qui nous choisissent où ils sont et l’objectif c’est de les amener le plus loin qu’on peut, les amener ailleurs dans tous les sens», ajoute Mme Fortier.

Elle soutient que la réussite scolaire et éducative est toujours très importante pour l’école, mais elle confirme qu’elle a diminué en raison de l’absence de sélection.

«L’autre chose qui nous a désavantagés aussi c’est qu’avant on ne s’occupait pas de faire la déclaration des enfants qui ont des plans d’intervention. Et on en a beaucoup. Dans le calcul que l’Institut Fraser fait, on ne s’en occupait pas de le déclarer et on n’était pas désavantagé. Là, ils s’occupent aussi de ça», souligne-t-elle. Il s’agit de la première année où sont déclarés tous les étudiants qui ont des plans d’intervention.