Paul Busque voit du positif dans la réorganisation des laboratoires
En dépit de plusieurs inquiétudes du milieu et de la perte projetée d’une vingtaine d’emplois à l’hôpital de Saint-Georges, le député de Beauce-Sud, Paul Busque, voit tout de même du positif émanant de cette réorganisation des laboratoires en Chaudière-Appalaches.
Instauré à la grandeur de la province en 2013, ce projet de réorganisation vise à centraliser sur le territoire de la Chaudière-Appalaches, les analyses au laboratoire de l’Hôtel-Dieu de Lévis faisant de Saint-Georges un laboratoire associé au même titre que les hôpitaux de Thetford Mines et de Montmagny. D’ici trois ans, seulement 8 des 25 postes seront maintenus à Saint-Georges une fois le projet réalisé par le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches.
«Le projet Optilab vise essentiellement à répondre à deux problèmes criants, soit une pénurie de technologistes et l’explosion des coûts en laboratoire. De plus, améliorer les finances publiques va être bénéfique pour tout le monde, y compris les régions. L’optimisation du réseau va se faire progressivement et souvent par attrition », mentionne Paul Busque, qui n’est pas inquiet outre mesure de la situation.
La conseillère politique de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), Danielle Duguay, déplore qu’avec «ce jeu politique, on minimise les impacts à la population et la condition des travailleurs.»
Mme Duguay a soulevé plusieurs questionnements du projet Optilab lors d’une réunion devant les membres du CISSS-CA le 27 janvier dernier. Son Association s’inquiétait sur les impacts des postes qui seront abolis au laboratoire de Saint-Georges ainsi que la qualité des échantillons qui devront parcourir plus d’une centaine de kilomètres avant d’être analysés à Lévis. Pour leur part, les technologues en laboratoire souhaitent être consultés sur le projet selon Mme Duguay. Une rencontre des membres de l’Association aura lieu à la mi-mars afin de discuter des futures démarches de l’APTS.
La Ville de Saint-Georges aux aguets
Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, espère pour sa part que le vaste chantier de réorganisation permette au minimum d’améliorer la fluidité et les services à la population. Puisque l’hôpital de Saint-Georges est le plus important employeur de la Ville, il souligne que la région se battra bec et ongles si la réorganisation en santé touche davantage les services développés au fil du temps par les Beaucerons et nombreux donateurs de la Fondation santé Beauce-Etchemins, autrefois la fondation du Centre hospitalier Beauce-Etchemins.