Philatéliste depuis 64 ans

Depuis sa jeunesse, Marcel Doyon adore les timbres. Il en a fait sa passion, qu’il cultive d’année en année.

Marcel Doyon a de nombreux correspondants de partout dans le monde. Il échange et partage des timbres provenant de différents pays pour son propre plaisir.

C’est au pensionnat qu’il a commencé à collectionner les timbres. Avec les années, il possède aujourd’hui près d’une soixantaine de classeurs.

Dans ces albums, on retrouve des timbres de plusieurs pays différents, comme la France, l’Angleterre, la Norvège, la Finlande, les pays du Commonwealth et le Canada. La majorité de ses timbres proviennent d’échanges avec ses correspondants internationaux. Pour les neufs, il les achète, tout simplement.

Celui qui participe régulièrement aux rencontres de collectionneurs à la Librairie Sélect fait partie du Club philatélique de Québec depuis 33 ans. Selon lui, «la philatélie est le passe-temps des rois». Il indique même que la reine Elizabeth, ainsi que Théodore Roosevelt, étaient de grands philatélistes.

«La collection de timbres réside dans le fait d’avoir le plus de timbres possible d’un pays», mentionne Marcel Doyon.

Il se rend également dans des salons du timbre à Québec ou Montréal afin de dénicher des timbres rares qui compléteront une série.

Patience et minutie

Un bon philatéliste doit être patient et minutieux. Dans le cas de M. Doyon, sa collection ne comprend aucun timbre détérioré. De plus, tous les timbres sont à cachet rond. Le cachet est apposé au bureau de poste.

Pour une personne désirant commencer une collection, il ne suffit que d’avoir quelques éléments sous la main. Un véritable classeur ou encore un cartable à anneaux peuvent faire l’affaire pour un début. Une pince et une loupe sont aussi utiles pour voir les petits détails sans briser le timbre.

L’utilisation d’eau tiède est nécessaire afin de décoller les timbres de leur enveloppe. Parfois, de l’essence à briquet est utile, car il y a différents types de colle.

Si l’on prend l’Angleterre, le premier timbre date de 1849. Il y a donc une variété de timbres très grande à collectionner.

M. Doyon a déjà exposé une partie de sa collection pour la vendre dans différents salons, mais ne le fait plus. Il garde cela pour la vente de timbres plus rares, vendus à la pièce.

Celui-ci invite tous ceux qui désirent avoir un passe-temps loin des écrans à essayer les timbres. Quoi de mieux en cette période difficile, où la santé publique recommande de rester à la maison.

Finalement, pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller le rencontrer lors des prochaines rencontres de collectionneurs à la Librairie Sélect. Il y est avec d’autres amis collectionneurs qui partagent leur passion, ici à Saint-Georges.