Plus de 450 000 Canadiens revendiquent l’exemption pour le bois rond

La Fédération canadienne des propriétaires de boisés (FCPB), qui regroupe plus de 450 000 propriétaires, revendique une exemption pour le bois rond provenant des forêts privées dans le futur accord du bois d’œuvre qui relie le Canada et les États-Unis.

«La gestion des forêts privées canadiennes n’est pas la source des récriminations opposant le Canada et les États-Unis dans le différend sur le bois d’oeuvre. Or, il est paradoxal de constater que les propriétaires forestiers canadiens subissent un dommage collatéral dans ce conflit alors que leur volume et le prix du bois rond chutent. Pourtant, ces propriétaires de boisés incarnent l’essence même des revendications américaines. La solution que nous proposons est cohérente dans la mesure où le modèle que nous représentons est le même que celui en vigueur aux États-Unis», a clamé le président de la FCPB, Peter deMarsch, par voie de communiqué.

Alors qu’une entente négociée pourrait mettre fin au conflit du bois d’œuvre dans les prochains mois, la FCPB a identifié dix arguments permettant d’appuyer ses revendications pour une exemption pour le bois des forêts privées canadiennes et américaines. Par exemple, les propriétaires forestiers cessent de vendre du bois lorsque le prix offert ne satisfait pas leurs attentes.

«Le bois d’œuvre canadien produit à partir de bois rond de forêts privées, dont la traçabilité est démontrée, devrait être exempt de taxes et quotas. Le gouvernement fédéral doit absolument défendre notre modèle d’affaires afin que les propriétaires canadiens de boisés ne fassent pas les frais du conflit en voyant leurs conditions de mise en marché du bois rond s’effriter », a conclu M. deMarsh.

Rappelons que l’Association des propriétaires de boisés de la Beauce est l’un des 13 syndicats et offices régionaux regroupés au sein de la Fédération canadienne des propriétaires de boisés, ce qui correspond à 11 000 propriétaires de boisés dans la région et plus d’une quarantaine de scieries touchés.