Pomerleau revampe son siège social
Pomerleau a procédé à la rénovation complète de son siège social au cours de la dernière année.
L’entreprise complète ainsi la refonte de l’ensemble de ses bureaux au Canada. À Saint-Georges, les travaux ont eu lieu le printemps dernier. Ils ont eu lieu en cinq phases afin de permettre aux employés de poursuivre leur travail.
Le fleuron beauceron a ainsi revu l’aménagement des espaces de travail. Les employés se retrouvent désormais près des fenêtres, alors qu’avant c’était les bureaux des dirigeants qui donnaient sur l’extérieur.
«Ça envoie un message qu’il n’y a pas de hiérarchie militaire chez Pomerleau. Nous voulons un environnement plus égalitaire et que tout le monde participe», précise le directeur financier (chief financial officer), Jean-Philippe Towner, précisant que l’entreprise avait investi un montant «substantiel» pour rénover le tout.
L’objectif de ces travaux est non seulement d’attirer la meilleure main-d’œuvre possible, mais aussi de conserver les employés actuels. «Pour attirer les meilleurs, il faut que nous ayons un environnement de travail agréable», indique le président-directeur général, Pierre Pomerleau.
Les nouveaux bureaux ont donc été aménagés de façon à ce que les travailleurs d’un même département soient tous regroupés ensemble dans un espace à aire ouverte. Cette façon de faire également la collaboration entre les employés. Le bâtiment inclut également une salle d’entraînement, de même qu’une garderie.
De plus, l’environnement de travail accorde plus de place à la technologie. Les dirigeants travaillent à ce que le papier ne soit plus utilisé. «La première utilisation de l’intelligence artificielle a eu lieu chez Pomerleau, à Saint-Georges. Toutes les factures sont maintenant lues, reconnues et traitées par un “scanner” qui utilise l’intelligence artificielle pour remplir automatiquement les différents espaces», décrit le directeur administratif principal, Mario Rodrigue.
En mode croissance
Pomerleau souhaite poursuivre sa croissance au cours des prochaines années, l’objectif étant de se classer parmi les trois premières compagnies de l’industrie. «Si nous voulons passer de 150 à 200 chantiers, il faut que l’on réussisse à engager des centaines de personnes ou soit prendre des personnes qui travaillent déjà chez nous et les faire devenir senior le plus rapidement possible», explique M. Pomerleau.
C’est dans cette optique que la compagnie construit présentement un centre de formation à Lévis. «Nous avions déjà des programmes de formation, mais nous sommes rendus à une taille où ce n’était pas assez», mentionne M. Pomerleau.
Le centre servira à former ses employés plus rapidement pour qu’ils occupent des postes d’envergure plus rapidement. «Cela pouvait prendre 20 ans pour former un surintendant capable de gérer un projet de 100 M$. Si nous pouvons réduire le délai à 10 ans, ça va augmenter notre croissance», ajoute-t-il. Les cours intégreront notamment la réalité virtuelle. Ceux-ci seront aussi virtuellement pour les travailleurs des autres bureaux.