Porcella prend progressivement sa place dans le marché porcin

En octobre 2016, Les Élevages LD ont franchi une étape importante pour contrôler toute la chaîne de production porcine en créant le projet Porcella.

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La compagnie a alors acheté un bâtiment à Sainte-Marguerite pour en faire une usine de transformation. Environ 5 % de la production totale des cellules d’engraissement des Élevages LD est utilisée afin de confectionner les produits porcins de marque Porcella.

«Cette production est abattue à l’Abattoir Cliche d’East Broughton avant de revenir en Beauce pour devenir des produits de charcuterie. C’est une opération qui a demandé un investissement de 500 000 $. Nous faisons également la distribution dans nos points de vente», explique Patrick Demers, l’un des copropriétaires.

Au moment d’écrire ces lignes, 72 marchands avaient accepté de mettre des produits Porcella dans leurs étalages. Ces derniers sont situés en Chaudière-Appalaches, au Centre-du-Québec et en Estrie.

«Grâce à un ingénieur français en alimentation, nous avons conçu une trentaine de produits différents comme du pâté de campagne, jambon fumé, longe de porc, flocons de bacon et filet mignon beauceron. Sept employés travaillent à l’usine, mais les façons de préparer nos aliments restent secrètes», ajoute Patrick Demers.

Grosse concurrence

Comme son frère Pascal est ses parents Pierre et Gaétane, il aimerait un jour que 100 % de la production porcine des Élevages LD soit transformée par l’entreprise.

Avec Porcella, la famille a d’ailleurs accentué sa présence publique dans les derniers mois. Un kiosque de cuisine a été installé lors des Grands Feux Saint-Honoré et au Beauce Brasse à Saint-Georges. Dans le premier cas, les profits amassés ont été remis à l’école Sainte-Thérèse de Saint-Honoré.

«On le sait qu’on affronte des gros joueurs. On veut grandir en insistant sur la qualité du produit, comme un taux de protéines plus élevé moins dissolu dans l’eau pour ne pas perdre le goût naturel du porc», dit Patrick Demers.

Il rappelle que presque toutes les parties du porc peuvent être récupérées pour transformation. «Par exemple, le jambon vient de la fesse, le bacon provient des flancs et les épaules servent à fabriquer la saucisse», conclut-il.

On peut en savoir davantage sur ce projet de transformation en visitant le site de Porcella.