Poursuite de la 73 au Maine : Hervé Pomerleau veut que cela bouge

Alors que la Beauce pourra profiter bientôt d’un lien autoroutier à quatre voies de Saint-Georges jusqu’à Québec, l’homme d’affaires, Hervé Pomerleau, a réitéré l’importance capitale qu’elle débouche éventuellement vers le Maine.

«Il faut que ça bouge. C’est important pour l’avenir de nos enfants et de notre communauté… Il y a des villes qui se développent à côté de chez nous au Maine», a mentionné le fondateur de l’entreprise de construction Pomerleau lors du dévoilement d’activités célébrant l’achèvement de la 73.

Le vénérable homme d’affaires peut compter sur plusieurs alliés dans ses rangs, dont le maire de la Ville de Saint-Georges, Claude Morin. Celui-ci milite aussi pour la poursuite de la 73 jusqu’au Maine. «Je partage à 100 milles à l’heure les propos de M. Pomerleau parce que c’est ma position et la solution si nous voulons amener du monde ici», a affirmé le maire qui n’était pas présent à ladite conférence.

Le député Busque ne se mouille pas

Si son prédécesseur, Robert Dutil, favorisait la construction d’un boulevard urbain à Saint-Georges plutôt que de la poursuite de l’autoroute vers le Maine, l’actuel député de Beauce-Sud, Paul Busque, n’a toujours pas pris position dans ce dossier. Il attend la conclusion d’une étude approfondie sur la circulation, et la provenance des automobilistes circulant sur la 73.

«Ce n’est qu’à ce moment que nous aurons le portrait réel de l’impact de l’autoroute à Saint-Georges. Nous pourrons travailler avec des impacts réels. De mon côté, je vais faire en sorte de dégager, avec les résultats de l’étude et des pourparlers en cours, la meilleure façon de prolonger l’autoroute. À ce moment-ci, c’est le plus important», croit M. Busque.

L’étude de circulation au printemps prochain

L’étude en question sera menée en raison de l’intersection problématique de la route 204 et le boulevard Lacroix par le ministère des Transports, de l’Électrification des transports et de la Mobilité durable devait avoir lieu à l’automne. Selon les dernières informations recueillies auprès du cabinet du maire de Saint-Georges, celle-ci se déroulera plutôt au printemps prochain, et ce, avant la fin des classes. Les coûts de l’étude estimés à quelque 70 000 $ seront partagés entre le Ministère et la Ville de Saint-Georges.