Premier bulletin: les taux de réussite sont presque aussi bons que l’an dernier au CSSBE

Malgré ce que l’on aurait pu penser, les élèves du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE), ne sont pas plus en situation d’échec à ce moment-ci de l’année que l’an dernier. Une légère diminution du taux de réussite est toutefois notée en mathématique en troisième, quatrième et cinquième secondaire.

Les résultats sont rassurants au CSSBE, estime Karina Roy, directrice des services éducatifs au secteur jeunes. Cependant, cela n’empêchera pas le centre de services de mettre en place des mesures d’aide supplémentaires afin de favoriser la réussite scolaire de tous les élèves, comme le demandait le ministre Roberge en conférence de presse le 10 février.

Le ministre a également annoncé que la pondération de la première étape serait de 35 % de la note finale et la seconde étape comptera pour 65 % de cette dernière. La pondération habituelle est de 20 % pour la première étape, 20 % pour la seconde et 60 % pour la troisième.

Pour le début de l’analyse des données, Karina Roy s’est basée sur les matières de base, soit le français, les mathématiques et l’anglais. Du côté des élèves de sixième année du primaire, « on jurerait le portrait de l’an dernier après les deux premières étapes, autant chez les filles que chez les garçons », souligne Mme Roy.

En français, la moyenne des résultats indique que 96 à 97 % des élèves sont en situation de réussite. En mathématique, ce taux est de 95 à 96 %, note la directrice des services éducatifs.

Plus difficile au secondaire

En français, les élèves de la première à la cinquième secondaire s’en sortent bien. Les résultats sont équivalents à l’an dernier, même légèrement mieux. La variation est positive entre 0,5 % et 1, 5 % pour tous les degrés.

En mathématique, les données ne sont pas alarmantes, mais elles démontrent une difficulté plus grande. «En secondaire un, on est légèrement en bas de ce qu’on avait l’an dernier, mais on est plus sur un ordre de 1,5 % de variation », indique Mme Roy. En deuxième secondaire, la variation est de 0,5 % à la baisse par rapport à l’an dernier.

La grande variation dans cette matière se retrouve en troisième secondaire avec un écart de 6 % par rapport à l’an dernier. C’est également plus grand que la moyenne nationale, souligne Mme Roy. En quatrième secondaire, la variation est de 3 % à la baisse.

En cinquième secondaire, il y a également 6 % de différence. « Cette variation peut paraître énorme, mais si l’année dernière dans une des séquences les élèves réussissaient à 95 % et que là c’est à 89 %, ce n’est pas catastrophique. On va approfondir les résultats avec chacun de nos milieux et les aider à réaliser des mesures de soutien. La lumière est mise sur les troisième et quatrième secondaire où les garçons ont un peu plus de difficultés que les filles ».

En anglais, les variations sont assez faibles. « C’est soit positif, égal ou légèrement plus bas. Mais les variations restent en deçà de 2 %. […] Ce qui m’inquiétait, c’était les 30 % d’écart de réussite que l’on entendait, mais on n’est pas là chez nous », expose Mme Roy.

Le CSSBE a encore du travail à faire afin que le plus d’élèves possible soient en situation de réussite pour éviter la démotivation et le désengagement chez les jeunes. Les équipes-école ont trouvé différentes façons pour aider les apprentissages, qu’ils soient en classe où à distance. Mme Roy insiste que de garder l’engagement des élèves en ligne est une priorité. « Il faut favoriser l’engagement des élèves à distance pour être le plus stimulant possible », conclut-elle.