Près de 400 élèves participent aux camps pédagogiques

Les camps pédagogiques de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) ont commencé le 8 juin. Ils accueillent 387 élèves du secondaire, dans leur école habituelle.

Ces camps sont offerts aux élèves vulnérables n’ayant pas eu l’occasion d’effectuer un retour en classe cette année. Des invitations ont été envoyées aux élèves concernés.

La fréquentation de ce service se déroule sur une base volontaire. L’objectif est de permettre aux élèves de réviser des savoirs essentiels dans une matière donnée. «Nous avons la vive conviction que cette intervention évitera à plusieurs de nos élèves de devoir suivre un cours d’été», indique la CSBE par voie de communiqué.

Les camps pédagogiques ont lieu de 9h à midi et de 13h à 16h. Le français, les mathématiques, l’anglais, les sciences et l’histoire sont les matières enseignées.

Un bloc de trente heures de formation sera offert pour chacune des matières. L’élève n’est pas obligé de compléter les trente heures de formation. La formule est flexible et varie en fonction des besoins de chacun.

Les groupes sont formés d’un maximum de dix élèves. Pour répondre aux besoins, près de 60 membres du personnel enseignant seront mobilisés jusqu’au 19 juin. Les camps pédagogiques ne comptent aucune évaluation formelle des apprentissages.

Initiative bienveillante

L’organisation des camps pédagogiques a nécessité des efforts importants et une grande agilité de la part des directions et du personnel impliqué. Normand Lessard, directeur général de la CSBE, souligne la grande volonté de tous d’offrir un service aussi essentiel aux élèves.

«Les camps pédagogiques représentent une initiative bienveillante qui colle à nos valeurs, à notre mission et à la volonté gouvernementale d’avoir des actions concrètes pour intervenir auprès de notre clientèle vulnérable, d’accentuer leur réussite scolaire et de contrer le décrochage. Il s’agit d’une chance de plus qu’on donne aux élèves pour qu’ils s’engagent à développer leur plein potentiel», indique monsieur Lessard.