Prolongement de l’autoroute : l’ex-maire Carette lance un appel à la population

Dans une longue lettre qu’il a fait parvenir aux médias de la région, l’ex-maire de la Ville de Saint-Georges, Roger Carette, souhaite que les citoyens soient nombreux à faire connaître leur opinion aux autorités quant à un éventuel prolongement de l’Autoroute 73.

M. Carette a été un acteur important dans le prolongement de l’autoroute jusqu’à Saint-Georges et il souhaite maintenant que cette voie se prolonge au-delà du carrefour giratoire.

Selon lui, quatre options s’offrent aux autorités non seulement de la ville mais de la MRC Beauce-Sartigan ainsi que des gouvernements fédéral et provincial.

Ces options sont la construction d’une «avenue ordinaire» de la 127e rue à la 207e rue, d’un boulevard urbain de la 127e rue à la 207e rue, d’une voie rapide avec feux de circulation à la 150e rue et un pont d’étagement à la 175e rue et enfin d’une section d’autoroute à quatre voies avec une bretelle à la 150e rue et un pont d’étagement à la 175e rue. Dans les deux premiers cas, les projets seraient financés par les contribuables de la Ville de Saint-Georges avec peut-être une possibilité d’obtenir de l’aide financière des gouvernements alors que les deux dernières options seraient financées par les gouvernements supérieurs.

Selon lui, la voie rapide est le projet le plus réaliste et réalisable. «Que l’on commence par cette voie rapide et dans quelques années, une autre étape pourra être franchie», écrit-il.

Carette ajoute que les autorités devraient tenir une assemblée publique invitant les défenseurs de chacune des options à y expliquer les avantages et les inconvénients. Il est même prêt à y participer pour défendre l’option d’une voie rapide.

«Il faut vraiment que les citoyens donnent leur opinion et la fassent connaître aux décideurs. Il est grand temps d’agir», indique-t-il.

Avant d’en arriver à sa conclusion, M. Carette a fait l’historique du dossier de l’Autoroute de la Beauce qui date du début des années ’60.

Vous pouvez lire la lettre complète de M. Carette en cliquant ici.