Quai Pinon: Saint-Georges vise un appel d’offres cet hiver

Saint-Georges veut aller en appel d’offres au début de la période hivernale en ce qui concerne la réfection du mur de soutènement de la promenade Redmond.

Lors de la séance du conseil de ville du 25 septembre, elle a accepté les plans présentés par SNC Lavalin. La prochaine étape consiste à les soumettre au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Changements climatiques pour approbation.

Ensuite, la Ville ira en appel d’offres. « Parallèlement à ça, on a déposé les plans au Ministère pour avoir le c. a. (certificat d’autorisation), ce qui peut prendre de deux à six semaines. Ce que nous voulons, c’est de sauver des délais. Quand nous allons aller en soumission, ce sera pour des travaux complexes. La période de soumission pourrait être de six semaines au lieu de trois. […] Ce qu’on vise, c’est d’être capable d’aller en soumissions durant la période hivernale qui commence le 21 décembre », explique le directeur général de Saint-Georges, Claude Poulin.

En vue de ces travaux, dont le coût total est estimé à 23,5 M$, la Ville empruntera 6 M$ remboursables sur une période de 20 ans. Le reste du financement proviendra de la subvention gouvernementale du volet Fonds des petites collectivités du Fonds chantiers Canada-Québec (14,66 M$), du Fonds carrières et sablières (1 M$) et de la réserve financière pour financer des projets d’immobilisation spécifiques (1,84 M$).

De plus, Saint-Georges devra débourser 300 000 $ pour construire un canal piscicole pour compenser la perte d’espace en mètres cubes de la rivière Chaudière, puisque le nouveau mur de soutènement sera droit au lieu d’être incliné vers la rive comme la structure actuelle. « Ce sera un ruisseau perpendiculaire à la rivière Chaudière qui s’en va vers l’usine d’épuration où les poissons pourront se reproduire », détaille M. Poulin. Il s’agit d’une exigence de Pêches et océans Canada.

Ce ministère exige également une lettre de garantie bancaire pour s’assurer que les travaux seront exécutés, ce qui a surpris les membres du conseil. « Il y a des frais quand tu vas chercher une lettre de garantie bancaire. Je n’ai jamais vu ça en 35 ans de carrière », conclut le directeur général.