Quand le personnel partage ses passions avec les élèves

Avec le concept «Une passion à partager», la polyvalente des Abénaquis à Saint-Prosper propose aux élèves la découverte de nouvelles activités à travers les intérêts personnels de ses employés.

Ces ateliers gratuits se déroulent les mercredis midis de 11h30 à 13h15. La direction de l’école a choisi de prolonger la période du dîner de 30 minutes afin que les élèves profitent d’un temps significatif pour développer des talents dans l’activité choisie.

«Étant donné la taille de notre école (370 élèves), c’est plus difficile d’offrir des programmes avec concentrations spécialisées. On recherchait un projet différent en implication qui serait ouvert à tous les élèves, d’où l’idée de créer une autre relation entre le maître et l’élève», explique Pierre Rodrigue, directeur de la polyvalente.

Pour la première année d’existence du concept, les ateliers seront divisés en trois blocs de dix semaines.

Dans le bloc actuel, les élèves acquièrent des connaissances dans douze activités, comme la soudure, la cuisine, le hockey, le chant, la danse et le yoga. Ces dernières sont dirigées par huit enseignants, trois employés de soutien et deux ressources extérieures.

«Environ 70 % de nos élèves participent sur une base volontaire. On utilise les infrastructures de la polyvalente, sauf pour le hockey qui se déroule à l’aréna. Dans l’activité chasse et pêche, les jeunes vont aussi à l’extérieur», précise Pierre Rodrigue.

Le second bloc ramènera les mêmes activités avec comme ajouts la conversation anglaise, l’espagnol, la peinture sur bois, la fabrication de bijoux, le volleyball et l’initiation au football.

Avis positifs

Cindy Gosselin, technicienne en loisirs, anime l’atelier de cuisine. Elle souhaitait partager ses connaissances culinaires dans un contexte encadré, mais pas rigide.

«La cuisine peut être une obligation, mais ça peut aussi être le fun. On essaie de toucher un peu à tout. C’est super que le concept soit ouvert à tout le monde», dit-elle.

Théodore Paquet, élève en cinquième secondaire, s’est inscrit à l’atelier de danse. Alors que plusieurs garçons seraient réticents à apprendre cette discipline, il était plutôt enthousiaste.

«Ce n’était pas une passion au début, mais on doit s’ouvrir pour découvrir d’autres champs d’intérêt. Les débutants ont le temps de se développer», confirme-t-il.