Quelque 520 véhicules font le trajet jusqu’à la frontière par jour
D’après des données de circulation du ministère des Transports du Québec, seulement 9 % des véhicules roulant sur la 173 de Saint-Georges en direction de Saint-Côme-Linière atteignent le poste frontalier d’Armstrong. Ces données expliquent les préférences du gouvernement québécois de la réalisation d’un boulevard urbain à Saint-Georges au détriment d’un prolongement de l’autoroute 73 jusqu’au Maine.
Le débit de circulation de la route 173 de Saint-Georges à Saint-Côme-Linière est de 5900 véhicules par jour. Ce nombre descend à 1600 usagers de la route qui vont de Saint-Côme-Linière à Armstrong. Puis, le tiers de ceux-ci soit 520 véhicules atteignent le poste frontalier d’Armstrong. Ce sont des moyennes annuelles, donc cela signifie que certaines périodes sont moins achalandées que celles démontrées par le MTQ.
Rappelons que le projet de prolongement de la 73 est souhaité par plusieurs élus dont le député-ministre Maxime Bernier et le maire de Saint-Georges, Claude Morin. Dernièrement, M. Morin affirmait vouloir maintenir la pression pour sa réalisation. Selon lui, une fois l’autoroute 73 complétée en 2016, cela augmentera le trafic de sorte qu’un jour cette installation sera nécessaire au développement économique de la région.
D’autres facteurs que la circulation
Bien évidemment, le trafic n’est pas le seul facteur pris en compte lors de la réalisation d’un tronçon autoroutier selon Guillaume Paradis, porte-parole du MTQ. «Il y a tellement d’autres facteurs que le trafic, dont le type de déplacement et l’aspect sécurité», note ce dernier. Le MTQ ne dispose pas de plans pour effectuer le prolongement de la 73 jusqu’au Maine.