Résiliation entre la Ville de Saint-Georges et Cambi: des résidents mécontents

ACTUALITÉS. Deux résidents de Saint-Georges ont exprimé leur désaccord face à la Ville qui ne fera plus appel au groupe Cambi lors de situations de désincarcération.

Lors du conseil municipal du 8 mai dernier, les deux résidents de Saint-Georges – dont la rencontre au conseil est fortuite – ont exprimé leur déception face à la Ville qui ne requerra plus les services du groupe Cambi lors de situations de désincarcération dès le 1er juin prochain.

« Il y a 35 ans, il y a eu une grosse collecte pour mettre sur pied des pinces de désincarcération, j’ai des amis qui en font partie, ces gens travaillent forts pour la population, iIs sont low-profil, on ne les connait pas, ils sont sur appel et surtout, ils font cela bénévolement. Ça ne coûte rien à la ville. […] Pourquoi des personnes professionnelles avec un équipement moderne se font tasser? », questionne Gilles Lessard. Ce dernier espère que la Ville soulignera avec des remerciements le travail des bénévoles du groupe Cambi.

Martin Bolduc a été pendant 28 ans responsable de l’équipe d’évacuation médicale de Cambi. Il n’a pas apprécié la façon dont l’annonce s’est faite et la manière que le groupe a été traité.

« L’annonce s’est faite de façon cavalière et sans avertissement », lance-t-il. « On – le personnel de Cambi – a une façon de voir et d’approcher les patients que les pompiers n’ont pas. On a été visionnaire dans l’achat d’équipements. Il y a eu des formations avec le service ambulancier. C’est comme si les gens de Cambi n’étaient plus adéquats, donc on les tasse », exprime M. Bolduc. 

Le maire Claude Morin a tenu à expliquer que cette décision n’a pas été facile. Il a reconnu le travail du groupe, mais qu’aujourd’hui, la réalité est différente qu’autrefois.

« Les pompiers sont formés pour la désincarcération, ça fait partie de l’entrainement de base. Maintenant, c’est inscrit dans le schéma de couverture de risque qui est signé par le gouvernement provincial et qui nous impose que les pompiers des municipalités, s’ils sont formés et s’ils ont les équipements adéquats, sont les premiers répondants […] S’il arrive quelque chose, c’est nous qui sommes responsables », explique-t-il.

Permis de construction

La Ville de Saint-Georges a autorisé 175 permis de construction et de rénovation au cours du mois d’avril pour une valeur de 9 471 050 $. Parmi les plus importants projets autorisés le mois dernier, le commerce CHAP Alliance inc. procédera à l’agrandissement de son bâtiment situé sur la 22e Avenue. L’ajout de 18 000 pieds carrés de surface nécessitera un investissement de 3 M$. L’entreprise Guillevin procédera à la construction d’un bâtiment de 11 000 pieds carrés au 1005, 98e Rue. Le projet est estimé à 1,5 M$.

La Ville a aussi accepté un contrat de 147 000$ pour la nouvelle entrée électrique extérieure à l’espace Carpe Diem.