Retour de la circulation sur le pont de Saint-Côme-Linière

Après quatre mois de fermeture, le pont de Saint-Côme-Linière, fraîchement rénové, est maintenant accessible aux automobilistes et camionneurs.

Inscrits dans la liste des investissements routiers 2019-2021 en Chaudière-Appalaches, les travaux (1,6 million) ont été payés entièrement par le ministère des Transports du Québec. Amorcés le 17 juin, ceux-ci ont pris fin le 22 octobre.

«Ça devait durer 16 semaines. Finalement, le pont a été fermé 18 semaines et deux jours. On est satisfait du délai. Les ouvriers ont même travaillé pendant les fins de semaine», indique le maire Yvon Paquet.

Entièrement repeint, le pont possède de nouvelles dalles d’approche et un autre caillebotis (plancher). Les membrures d’acier ont été réparées sur toute la longueur de l’infrastructure. Il y a eu aussi une refonte des trottoirs longeant le pont, ces derniers servant aux piétons et cyclistes.

«Le pont va être correct pour les 35 à 40 prochaines années. Nous aurions préféré un pont neuf, mais la Municipalité aurait dû s’endetter. Le pont est important pour le village, sauf qu’il sert surtout à la circulation locale», dit Yvon Paquet.

Il remercie les conducteurs pour leur patience. À cause de la fermeture du pont, ceux-ci devaient effectuer un détour de 25 kilomètres par le rang Jersey Nord, la 1ère Avenue et la route 173.

«On a ajouté du calcium deux fois et passé la niveleuse plus souvent sur le rang», affirme le maire.

Accès limité sur la rue Principale

Malgré la réouverture du pont, l’accès à la rue Principale est toujours limité, en raison du remplacement des conduites d’eau potable et usées. Des travaux similaires ont déjà eu lieu sur les rues Carol, Isabelle, Julie, Lucie et Victor (secteur Bélanger).

Ces travaux seront conclus à la fin novembre et comprennent également le remplacement de la station de traitement des eaux usées. Les conducteurs sont invités à circuler par la route 173 ou le rang Jersey Nord pour atteindre le centre de la municipalité.

Ces travaux sont payés majoritairement (deux millions) à travers une subvention provinciale du Programme d’infrastructures municipales d’eau (PRIMEAU).