«Réussir, c’est essayer plein de choses» – Ève-Marie Lortie
Les participants du Camp totalement CIMIC ont reçu la visite d’Ève-Marie Lortie, animatrice de «Salut Bonjour Weekend», le 5 mars avant la remise des diplômes.
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Originaire du Saguenay-Lac Saint-Jean, elle a accepté l’invitation de Robin Rodrigue, directeur du CIMIC, pour parler de son parcours.
«On s’est connu en 2009 lorsque nous avons monté le Kilimandjaro pour la Fondation Charles-Bruneau. J’étais alors directeur de l’école primaire à Saint-Éphrem (Curé-Beaudet). Nous avons gardé le contact. C’est une femme gentille et pleine d’empathie», estime Robin Rodrigue.
Émerveillée par les réalisations des élèves effectuées durant le camp (voir autre texte), Ève-Marie Lortie comprend les jeunes ayant des questionnements professionnels.
«À votre âge, on commence à se demander ce qu’on fera plus tard. Moi, je savais que j’aimais parler et être en avant des gens. J’ai envisagé d’être enseignante et comédienne, avant d’aller dans les médias», a-t-elle précisé.
De la radio à la télé
Après l’obtention de son diplôme en Art et technologie des médias, option radio, Ève-Marie Lortie a été journaliste radiophonique à Timmins, en Ontario, pendant deux ans. Elle a ensuite joint TVA Québec comme journaliste télévisuel.
«J’ai appelé le patron pour passer une semaine dans l’entreprise. Je voulais savoir comment fonctionnait le monde de la télévision. On m’a ensuite offert un remplacement qui devait durer trois semaines. Aujourd’hui, je suis encore à TVA», mentionne-t-elle.
Également journaliste et lectrice de nouvelles à TVA et LCN, elle a travaillé neuf ans (2003-2012) à Montréal comme présentatrice de nouvelles en semaine à Salut Bonjour. Depuis septembre 2012, elle anime Salut Bonjour Weekend, en direct de Québec.
«Au pied levé, on m’a aussi demandé de remplacer Claire Lamarche pour une émission de retrouvailles. Pour moi, c’était énorme, car je remplaçais mon idole. J’ai adoré rendre service aux familles», dit-elle.
Sa couverture du mariage royal de Kate Middleton et du prince William représente un autre coup de cœur professionnel, en plus de sa fierté à monter le Kilimandjaro malgré des problèmes de santé
«Au fil de ma carrière, j’ai dû faire mes preuves afin de prendre ma place et gagner en crédibilité. C’est normal que ça arrive dans tous les métiers. L’important, c’est d’atteindre les objectifs fixés par vous-mêmes et pas ceux de la société. Réussir, c’est essayer plein de choses», croit Mme Lortie.