Rolland Veilleux pourrait devenir le propriétaire du Balmoral

L’Hôtel Balmoral de Thetford Mines qui vit d’importantes difficultés financières pourrait se retrouver dans les mains de l’homme d’affaires beauceron, Rolland Veilleux. Le propriétaire actuel, Vidal Lebon Guiba, n’est plus en mesure de rembourser un prêt de 1,6 M$ contracté auprès de ce dernier.

Ce prêt avait été consenti au promoteur lévisien afin de mettre la main sur le complexe hôtelier au printemps 2015. Au départ, M. Veilleux croyait récupérer son investissement au cours des six premiers mois après la transaction. Cela s’est avéré un gouffre financier pour Lebon Guiba. À la mi-février, une lettre lui signifiait son défaut de paiement et que des procédures légales étaient entamées pour que M. Veilleux récupère son investissement. Le département hôtelier, qui comprend 56 chambres, n’accueille plus de clients depuis le 1er mars.

«Je veux retirer mes billes dans ce projet. Il a 60 jours pour me payer et s’il ne paie pas, il perdra la bâtisse. Cela veut dire que plusieurs autres personnes perdront aussi de l’argent. Pour ma part, je suis le premier créancier et j’ai déjà un autre acheteur pour la bâtisse», confie M. Veilleux.

Contrairement à ce qui a été énoncé dans les médias, M. Veilleux n’est pas en brouille avec le propriétaire de l’établissement. «Quand tu demandes à être payé et il ne te paie pas, tu ne lui mentionnes pas des félicitations. C’est correct, la loi va suivre son cours», nuance-t-il.

En plus du cas de l’Hôtel Balmoral, M. Veilleux vit une situation similaire avec la Station Blü à Saint-Tite-des-Caps dans laquelle il souhaite aussi récupérer son argent. «Vous n’entendez pas parler des autres entreprises (dans lesquelles j’ai des investissements), parce qu’elles vont bien», précise M. Veilleux.

Pas l’heure de la retraite

Même si la dernière usine du Groupe RGR, qui jadis employait plus de 1600 personnes, est fermée depuis 2011, M. Veilleux n’a pas le mot retraite dans son vocabulaire. L’homme d’affaires de 75 ans dit toujours avoir la passion pour les affaires. «C’est le principal. Je me garde peut-être encore trop actif, mais j’ai du plaisir là-dedans», termine M. Veilleux.