Saint-Éphrem inaugure son projet d’embellissement « Verdissement du Patrimoine »

Le comité d’embellissement de Saint-Éphrem a procédé le 1er octobre dernier à l’inauguration de son projet « Verdissement du Patrimoine » qui consiste en la plantation d’une centaine d’arbres et d’arbustes aux abords de l’église.

Le 20 août dernier, une quarantaine de bénévoles ont planté une centaine d’arbres et d’arbustes. « C’est important de planter des arbres parce qu’on a un bel espace vert, puis il y avait beaucoup d’arbres qui présentaient des signes de vieillissement. Donc, il fallait rajeunir les plantations autour de l’église », explique André Gilbert, président du comité d’embellissement.

Ce dernier explique que le choix des végétaux, comprenant des érables, des bouleaux jaunes et des bouleaux à papier, ne s’est pas fait de façon anodine. « On a planté en majorité des arbres indigènes qui étaient composés d’érables pour représenter le Canada, de bouleaux jaunes pour représenter le Québec et de bouleaux à papier pour représenter les Premières Nations », précise M. Gilbert.

La plantation a été rendue possible grâce à plusieurs partenaires, dont le Gouvernement du Canada. « Grâce à ce programme [d’Arts Canada] et surtout à [l’initiative du comité d’embellissement], les gens de St-Éphrem vont pouvoir bénéficier [d’un] environnement embelli. Je vais certainement en profiter pour revenir à l’occasion et voir ces arbres pousser qui vont nous rappeler la cérémonie d’aujourd’hui et le 150e de notre pays », a souligné le député de Beauce, Maxime Bernier.

Cérémonie

L’inauguration du projet « Verdissement du Patrimoine » s’est faite lors d’une cérémonie qui soulignait également le 150e anniversaire de la Confédération, ainsi que les Premières Nations. La célébration a commencé avec l’hymne national, chanté par Christiane Roy. Avant de se mettre au tambour, des membres du Clan des chevreuils ont procédé à une purification. Ils ont ensuite interprété deux chants, l’un en l’honneur des MicMac et l’autre en hommage à l’ours.

Selon Rénald Terrien, membre du Clan du chevreuil, l’ours est un animal important pour les autochtones qui étaient en symbiose avec la faune et la flore. « Dans leur observation, ils ont appris que l’ours, quand il était malade ou blessé, allait chercher telle plante ou posait tel geste. Ils ont regardé faire l’ours et avec ça, ils ont appris à se soigner avec les plantes qui les [entoureraient] », raconte M. Terrien.