Saint-Georges aura une nouvelle caserne incendie
La ville de Saint-Georges a confirmé qu’une nouvelle caserne incendie sera construite sur le terrain adjacent à l’église l’Assomption, sur le boulevard Lacroix.
Le projet est estimé à 9,5 M$ et est admissible à une aide financière de 4,5 M$ du programme Réfection et construction des infrastructures municipales (RÉCIM). La construction devrait s’amorcer en avril 2020 et se terminer en mars 2021.
La subvention n’était pas encore confirmée au moment de la conférence de presse le 26 septembre. La ville a cependant reçu une lettre du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation le 29 novembre 2018 indiquant que le projet a été sélectionné et est donc admissible à une aide financière.
Saint-Georges doit encore publier l’appel d’offres, ce qui sera fait le 2 octobre, produire un rapport d’analyse des soumissions reçues et l’envoyer au Ministère pour savoir si elle recevra l’aide financière.
La construction d’une nouvelle caserne était devenue nécessaire, puisque l’actuelle n’est plus conforme aux normes de santé et de sécurité au travail, notamment en ce qui a trait à la décontamination.
«Ce projet est tout sauf un luxe. Quand il est question de la sécurité de nos citoyens et de la protection de leurs biens, il n’y a pas lieu de lésiner sur les moyens», déclare le maire de Saint-Georges, Claude Morin.
Le futur bâtiment de deux étages comprendra huit portes, dont six situées à l’avant et deux sur le côté. «En plus de nous donner plus d’espace pour nos véhicules, cela nous permettra de conserver une porte de garage dédiée uniquement au matériel contaminé», mentionne le directeur du Service de sécurité incendie, Sylvain Veilleux.
L’intérieur comprendra des aires séparées, comme des salles de lavage et de séchage, des ateliers de travail, une salle de décompresseurs, un vestiaire, une mezzanine et des douches qui serviront pour la décontamination. «Il est recommandé aux pompiers, à l’arrivée d’une intervention, de prendre une douche pour éviter la contamination», ajoute-t-il.
On retrouvera au second étage une cuisine, un dortoir, des toilettes, des douches et une salle d’entraînement. «On aura également une salle de mesures d’urgence et une salle aménagée servant de lieu d’hébergement temporaire pour une vingtaine de personnes», énumère M. Veilleux.
De plus, les nouveaux locaux serviront aussi de centre de formation et d’entraînement, de centre de services de l’École nationale des pompiers du Québec, de centre de coordination du schéma de couverture de risques de la MRC Beauce-Sartigan et de centre d’entraide intermunicipal.
En tout neuf sites ont été étudiés selon 14 critères différents. «Une fois que nous avions choisi le site, notre priorité a été l’intégration. Le conseil voulait un bâtiment qui va bien s’intégrer au niveau architectural. Il y aura aussi un souci de préserver les arbres à l’avant. Nous n’en couperons pas à moins d’y être obligés», mentionne le directeur général de Saint-Georges, Claude Poulin.