Saint-Georges renonce à permettre la construction d’immeubles à logements sur la 22e Avenue

La Ville de Saint-Georges apporte des changements concernant le projet de développement domiciliaire prévu sur la 22e Avenue, à l’intersection de la 138e Rue.

La première version du projet de règlement prévoyait de modifier le plan d’urbanisme et le règlement de zonage pour permettre la construction d’immeubles de quatre logements à cet endroit.

Cependant, une cinquantaine de citoyens se sont opposés au projet lors de la période de consultation publique. Les élus ont donc modifié le projet de règlement pour y autoriser la construction de résidences unifamiliales.

Cette nouvelle version du projet a été présentée lors de la séance du conseil du 13 juillet. «Cela n’aurait rien donné de dépenser de l’argent pour aller de l’avant, c’était perdu d’avance. Lors d’un référendum, ces mêmes personnes auraient eu le droit de vote et auraient voté contre le projet et elles auraient formé la majorité», explique le maire, Claude Morin, qui concède que le secteur est uniquement formé de résidences unifamiliales.

Ce dernier concède que le secteur est «purement résidentiel unifamilial». Il s’agit du principal argument amené par les contestataires.

Point d’accès à la rivière

Par ailleurs, les élus ont accordé un mandat au greffier Jean McCollough pour que celui-ci négocie l’achat de deux terrains appartenant au gouvernement. Ceux-ci sont situés entre la route 204 et la rivière Chaudière, en direction de Saint-Martin.

La Ville possède déjà un terrain dans ce secteur, ce qui la motive à vouloir faire l’acquisition des deux autres. «Cela pourrait éventuellement devenir un point d’accès à la rivière, autant pour la pêche que le canot», précise le directeur général de Saint-Georges, Claude Poulin.

Transformation de cannabis

Les membres du conseil ont refusé une demande d’amendement à la réglementation d’urbanisme qui aurait permis la transformation de cannabis sur la 38e Rue dans le parc industriel ouest de la ville.