Saint-Georges s’entend avec ses cols bleus
Sans convention collective depuis le 31 décembre 2012, les 32 salariés des travaux publics de la Ville de Saint Georges ont accepté, en assemblée générale, l’entente de principe négociée par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Autrefois représentés par la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), les employés des travaux publics de Saint-Georges sont membres du SCFP depuis 2014. L’ensemble des articles de l’ancienne convention ont été revus
«Nous avons fait plusieurs gains monétaires et normatifs. Nous y avons été avec des concepts innovateurs qui fonderont une base solide pour l’avenir de nos relations de travail», a déclaré Éric Genesse, le président du Syndicat SCFP-5197.
Le nouveau contrat de travail de cinq ans comprend des augmentations salariales de 2,5 % par année. L’employeur reconnaît aussi le principe du respect de l’ancienneté et entend favoriser la formation sur différentes classes d’emploi. Plusieurs postes de chef d’équipe avec un taux horaire bonifié ont été créés. «Les personnes de garde en disponibilité font maintenant partie de la convention collective et un projet d’horaire de quatre jours sont des gains que nous n’aurions jamais pu obtenir avant l’arrivée du SCFP dans notre dossier», a précisé M. Genesse.
«Nous avons réussi parce que la négociation s’est déroulée dans une ambiance respectueuse. L’équipe patronale était prête pour du changement», a ajouté Benoit Gosselin, conseiller syndical du SCFP qui représente environ 70 % de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit 31 600 membres.
La partie patronale satisfaite
Les élus ont entériné l’entente lors d’une séance extraordinaire tenue lundi. «Tout le monde est heureux, nous sommes arrivés à un consensus. Il n’y a jamais eu de bris de communication entre les deux parties. L’entente est très satisfaisante des deux côtés», souligne le maire de Saint-Georges, Claude Morin.
Mentionnons que la Ville est en pourparlers afin de renouveler les conventions collectives de ses pompiers, ses employés des loisirs et de la culture ainsi que ceux du centre de ski.