Saint-Simon-Les-Mines réalisera encore des travaux sur la route Taylor

Pour une deuxième année consécutive, la municipalité de Saint-Simon-les-Mines devra procéder à la réfection des fossés sur la route Taylor. L’entreprise Excavation Bolduc de La Guadeloupe réalisera de nouveaux correctifs au coût de 160 794 $.

À cela, il faut ajouter les travaux d’octobre 2015 qui avaient coûté 10 000 $. L’opération effectuée en régie interne avait pour but de résoudre une problématique d’écoulement des eaux chez un particulier puisque celui-ci avait mis en demeure la localité. Or, ces travaux réalisés rapidement afin d’éviter les conséquences du dégel au printemps, ont causé d’autres dommages collatéraux.

Depuis ce temps, plusieurs citoyens se sont plaints de la profondeur du fossé et de l’absence d’accotements sur une courte distance de la route Taylor. À la demande d’Hydro-Québec, la municipalité a dû solidifier certains poteaux d’électricité déchaussés par lesdits travaux.

Ce n’est pas tout, un autre propriétaire de la route Taylor, Martin Loubier, réclame depuis ce printemps que la municipalité restaure son terrain tel qu’il était avant les travaux de 2015. Le fossé a été creusé sur une parcelle qui lui appartenait et a changé drastiquement l’apparence de celui-ci. Il souhaite aussi être dédommagé pour les nombreuses heures de travail requises pour nettoyer son terrain et les nombreux arbres abattus sur sa propriété à la suite des travaux. «Si la municipalité restaure mon terrain, je vais être content. Je vais quand même envoyer la facture après les travaux. Jusqu’à présent, ça m’a coûté de 4000 $ à 5000 $. Je veux être remboursé», précise M. Loubier.

La municipalité veut bien faire

Selon la mairesse, Christine Caron, les travaux réalisés d’ici le 1er décembre, permettront de corriger les problématiques soulevées par les citoyens et surtout remplir les conditions de ce propriétaire touché par les travaux. «Lors d’une rencontre avec lui et un autre citoyen, il avait l’air pourtant bien satisfait de la situation», assure-t-elle. La municipalité n’avait pas l’intention de dédommager davantage M. Loubier.

La petite localité beauceronne n’assumera toutefois pas l’entière facture des travaux. Ceux-ci seront financés en partie par le programme de la taxe sur l’essence et contribution du Québec (TECQ). Néanmoins, la mairesse Caron tire toutefois la leçon que prendre le temps de bien faire les choses vaut mieux que «d’aller trop vite et que cela se fasse tout croche».