Saint-Théophile déménage son hôtel de ville dans l’ancienne Caisse Desjardins
Depuis le 17 septembre, les bureaux de la Municipalité de Saint-Théophile sont installés dans l’ancienne succursale de la Caisse Desjardins du Sud de la Beauce.
Située au 629, rue Principale, la succursale était fermée depuis juin 2018, à la suite d’une restructuration des services du Mouvement Desjardins. La Municipalité a payé 45 000 $ pour acheter le bâtiment et investi 15 000 $ dans l’aménagement et les rénovations.
«Nous avons été approchés par Desjardins le printemps précédant la fermeture. Ça fait quelques années qu’on regardait à trouver un autre endroit pour l’hôtel de ville. Toutes les dépenses étaient prévues dans notre budget 2019», précise Patricya Paquet, directrice générale de la Municipalité.
L’affichage, indiquant l’emplacement de l’hôtel de ville, sera installé d’ici la fin de l’année. «La salle du conseil est un peu plus petite, mais chaque employé possède son propre bureau. Il reste un peu d’aménagement à faire», dit Mme Paquet.
Centre communautaire
L’ancienne salle du conseil municipal, dans le centre communautaire (644, rue du Collège), a été transformée en salle d’entraînement (Téo-Gym). La bibliothèque, une salle de location, le vestiaire pour la patinoire extérieure, ainsi que différents organismes (Chevaliers de Colomb, Cercle des Fermières, etc.) se trouvent dans ce même édifice.
«Il faut mettre la bâtisse à jour pour la sécurité civile, entre autres sur les normes des incendies. On voudrait faire les rénovations en 2021», explique le maire, Clément Létourneau.
Initialement, l’hôtel de ville faisait partie des plans de rénovation. «Ça aurait coûté plus cher pour la mise aux normes avec l’hôtel de ville, parce que c’est une institution publique», indique Patricya Paquet.
Le projet de réaménagement serait financé à 60 % par le Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM).
«On travaille fort pour faire avancer le dossier. Nous avons besoin de ce lieu rassembleur. On ne doit pas abandonner nos paroisses. Si on ne fait rien, ça va toujours détériorer», conclut M. Létourneau.