Saint-Théophile refuse d’investir dans le projet
La Municipalité de Saint-Théophile ne désire pas dépenser des fonds pour l’entretien et la sécurité des routes sur la Zec Jaro comme le prévoit un comité spécial.
Dans notre édition du 29 avril, le journal précisait que ce comité posséderait un mandat exclusif en ce sens. Celui-ci regrouperait des personnes représentant les secteurs forestiers et acéricoles, les propriétaires de chalets, la Municipalité de Saint-Théophile et la Société Beauceronne de Gestion Faunique incorporée (SGBF).
Cette dernière entité est gestionnaire de la Zec Jaro et doit présentement assumer les deux fonctions citées plus haut, même si elle n’en a pas le mandat officiel. L’argent provient des droits d’entrée sur la zec ainsi que des partenaires circulant sur le territoire et reconnus responsables de bris.
Retombées nulles ?
Une première rencontre a eu lieu le 7 mai afin de discuter du financement pour l’exercice 2015. Selon Gilles Paquet, directeur général de la Zec Jaro, il faudrait investir 50 000 $ afin de circuler sur des chemins parfaitement carrossables. Celui-ci a toutefois prévu un investissement de 30 000 $ pour effectuer des travaux minimaux.
«La CRÉ était prêt à nous donner une subvention de 10 000 $. Pour ça, on devait aller chercher 20 000 $. La zec, les érablières et les forestiers paieraient chacun 5000 $. Les chalets et la Municipalité de Saint-Théophile débourseraient 2500 $ chacun», mentionne Gilles Paquet.
Maire de Saint-Théophile, Gaston Létourneau a soutenu le 7 mai que les retombées économiques reliées à la Zec Jaro sont nulles pour la municipalité. Selon lui, les commerçants locaux ne voient aucun impact sur leurs chiffres d’affaires en lien avec la venue de visiteurs sur ce site naturel.
«Ces propos nous ont renversés à en reculer sur nos chaises. J’ai eu l’impression que c’était une opinion plus personnelle que celle de tout le conseil municipal. En plus, le maire représente la MRC sur le conseil d’administration de la SGBF», stipule Gilles Paquet.
Ne baissant pas les bras, il entend rencontrer le conseil municipal pour leur faire part de l’importance d’investir dans cet attrait touristique. Cependant, M. Paquet n’encouragera pas un boycottage des commerçants de Saint-Théophile (voir autre texte).
«Il y a 42 chalets, plusieurs érablières et la Zec Jaro elle-même qui paient des taxes pour leurs bâtiments à la Municipalité de Saint-Théophile. Ce serait normal qu’elle devienne un partenaire», estime-t-il.
Les travaux doivent s’échelonner du 27 mai au 27 août. La zec paiera sa part, tout comme les acériculteurs et propriétaires de chalets. Les forestiers devraient confirmer leur soutien d’ici la mi-juin.
Réaction du maire Gaston Létourneau :
Personnes présentes à la réunion du 7 mai
David Boisvert (forestier – Vexco)
Mathieu Caron (forestier – Domtar)
Frédéric Foucaux (forestier – Bio-Sélect)
Vincent Garneau (CRÉ Chaudière-Appalaches)
Mélissa Labrecque (ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles)
Richard Labrie (ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles)
Léo Lapointe (représentant des propriétaires de chalets)
Gaston Létourneau (Municipalité de Saint-Théophile)
Yvon Marcoux (représentant des acériculteurs)
Éric Paquet (MRC Beauce-Sartigan)
Gilles Paquet (Zec Jaro)
Patricia Paquet (Municipalité de Saint-Théophile)
Louise Roy (MRC Beauce-Sartigan)
Bertrand Talbot (représentant des acériculteurs)