Savoir Affaires Beauce: des retombées économiques de 60 000 $ et quatre licences octroyées

Six semaines après la tenue de l’événement Savoir Affaires Beauce réunissant 46 étudiants universitaires d’un peu partout ainsi que 150 intervenants régionaux et personnes du milieu des affaires, le bilan se montre positif. En plus des retombées économiques de 60 000 $ qui ont été générées pour la région en l’espace de cinq jours, des licences ont été demandées pour quatre projets sur les 32 créés au cours du dernier mois.

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Les licences en question ont été octroyées à Beauce CLT, une usine de bois lamellé-collé, Beauce-Quinoa-Bio, un projet de production de quinoa biologique servant à maximiser les terres non exploitées de la région, Mech Assistance, un projet d’assistance virtuelle pour une usine 4.0, ainsi qu’à Mecatronik Valley, pour la création d’un incubateur de la mécatronique. Deux demandeurs proviennent de la MRC Beauce-Sartigan, un de la MRC Robert-Cliche et un de la MRC des Etchemins.

Tandis que certains demandeurs de licences sont assez avancés dans leur réflexion et en sont à l’étape de l’analyse de marché pour valider le potentiel et la rentabilité du projet ou encore à l’étape de l’étude de faisabilité technique, d’autres en sont encore à discuter des premières démarches à entreprendre pour démarrer leur future entreprise.

«Outre l’octroi des licences, les nuitées dans les hôtels et les repas consommés dans différents restaurants de Saint-Georges du 28 mai au 1er juin, le rapprochement des organisations qui s’est créé et la coopération suprarégionale qui perdure font aussi partie des retombées», explique la directrice générale du Conseil économique de Beauce (CEB), Hélène Latulippe.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour savoir combien d’emplois seront générés grâce à cet événement, la qualité de ceux-ci ne sera pas à négliger. «Si tous les projets s’articulaient tels qu’ils ont été pensés, ce sont des emplois de qualité et à forte valeur ajoutée qui pourraient voir le jour en Beauce et dans les Etchemins dans les prochaines années», mentionne le directeur général du Centre universitaire des Appalaches, Martin Veilleux.

Précisons que des licences devraient être accordées à deux autres projets d’ici l’automne, l’objectif initial des organisateurs du Savoir Affaires Beauce étant que cinq projets sur 32 se réalisent concrètement.

Période d’embargo

L’exclusivité des 32 projets est réservée aux participants du Savoir Affaires Beauce. Ces derniers doivent donc obligatoirement être réalisés en Beauce-Sartigan, en Robert-Cliche, en Nouvelle-Beauce ou dans les Etchemins.

Dès le 1er octobre, les licences pourront être accordées à toute personne désirant réaliser l’un des projets, toujours dans les quatre MRC. C’est à partir du 1er janvier 2019 qu’elles seront rendues publiques et accessibles à tous, sans aucune restriction de territoire.

Un suivi sur deux ans

Afin de maximiser les retombées, Annick Fontaine, chargée des événements et des communications au CEB, agira à titre de coordonnatrice locale du Savoir Affaires Beauce.

Elle chapeautera le suivi des projets sur une période de deux ans, grâce à l’implication financière du Fonds Desjardins pour les régions et du Fonds d’aide aux rayonnements des régions.

Notons qu’il est possible de prendre connaissance d’un court résumé des projets au www.cebeauce.com.