Serge Lachance: quarante ans de services chez Canam

Alors que Canam souligne ses 60 ans cette année, certains employés ont aussi atteint un plateau important. C’est le cas de Serge Lachance qui y est à l’emploi depuis 40 ans.

M. Lachance a commencé à travailler à l’usine de Saint-Gédéon le jour de son seizième anniversaire en 1979. Son premier poste a été celui de soudeur. «Les premiers jours, j’étais placé à côté d’autres soudeurs et c’est comme ça que j’ai appris. Le quatrième jour, je savais souder et j’ai commencé à être rémunéré», se souvient-il.

Celui-ci avait décidé d’appliquer chez Canam puisque plusieurs membres de sa famille y travaillaient déjà. «Ils me disaient que les conditions de travail et les salaires étaient bons», affirme M. Lachance.

Ce sont également les conditions de travail qui ont fait que ce dernier n’a pas changé d’employeur. «Elles sont bonnes pour moi. Nous avons beaucoup d’avantages sociaux que ce soit les fonds de pension et les vacances. Nous avons de beaux partys. Les employés sont encouragés à suggérer des améliorations en recevant des cartes-cadeaux en retour», énumère-t-il.

Après avoir commencé comme soudeur, M. Lachance a travaillé à divers postes, dont assembleur, inspecteur et peintre, jusqu’à devenir chef d’équipe il y a deux ans et demi. «J’ai fait tous les postes qu’il y a au niveau des poutrelles, de l’assemblage jusqu’à la fin», mentionne le Beauceron.

D’amélioration en amélioration

L’employé considère que le métier était beaucoup plus difficile à l’époque que ce qu’il est aujourd’hui. «Quand j’ai commencé, on soudait avec une rod [baguette de soudure] au lieu de faire de la soudure semi-automatique. Ça va beaucoup mieux aujourd’hui. Tout va mieux», indique-t-il.

Les soudeuses fonctionnant avec une baguette à soudure ont d’ailleurs été entièrement remplacées. Il faut dire qu’elles produisaient également beaucoup de fumée. «Aujourd’hui il n’y a plus aucune boucane dans l’usine. Le système de ventilation a été grandement amélioré», ajoute-t-il.

De plus, des équipements ont été achetés pour faciliter certaines tâches. M. Lachance donne en exemple le poste d’assembleurs où un convoyeur fait en sorte que les différentes pièces arrivent maintenant triées.

Ce ne sont pas seulement les équipements qui ont évolué depuis les années 1980. Il y a aussi les conditions de travail. «Canam met beaucoup l’emphase sur la santé et la sécurité au travail. On nous dit souvent de faire attention aux accidents de travail. Nous avons aussi de meilleurs équipements pour les prévenir», indique M. Lachance.

Ce dernier se plaît chez Canam et incite les chercheurs d’emploi à venir donner leur nom. «Nous avons une bonne ambiance de travail et une excellente camaraderie», conclut-il.