Situation économique plus difficile pour Chaudière-Appalaches

Situation économique plus difficile pour Chaudière-Appalaches

Ce fait se confirme dans une étude sur l’évolution du marché du travail publié en avril par l’Institut de la statistique du Québec. Dans le cadre de cet exercice, l’organisme a notamment compilé des données touchant le nombre de travailleurs âgés de 25 à 64 ans, ainsi que le revenu d’emploi médian.

De 2008 à 2013, le nombre de travailleurs en Chaudière-Appalaches est passé de 174 083 à 176 192 personnes. Au prorata, cette hausse de 1,2 % place notre région au 14e rang sur 17 régions.

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean (1,1 %), le Bas-Saint-Laurent (- 0,1 %) et la Mauricie (- 1,7 %) ont un moins bon rendement que Chaudière-Appalaches. Le podium est détenu par Laval (5,4 %), le Nord du Québec (5,3 %) et Lanaudière (4,8 %). La moyenne provinciale est de 3 %.

Par rapport au revenu d’emploi médian, celui-ci est grimpé de 34 513 $ à 39 423 $ entre 2008 et 2013 pour une augmentation de 14,2 %.

Sur ce point, Chaudière-Appalaches fait meilleure figure avec une septième position, la moyenne provinciale étant de 12 %. Les meilleurs et pires résultats ont été enregistrés en Abitibi-Témiscamingue (19,4 %) ainsi qu’à Montréal et Laval à égalité (9,6 %).

Par MRC

Dans plusieurs régions québécoises, on constate des disparités parfois importantes entre les MRC sur les points cités plus haut. Chaudière-Appalaches ne fait pas exception à cette règle.

Chez nous, quatre MRC affichent une croissance positive au niveau du nombre de travailleurs. Deux de ces MRC se trouvent en Beauce, soient Nouvelle-Beauce (7,2 %) et Beauce-Sartigan (0,9 %).

C’est la MRC de Lotbinière qui a connu la plus forte augmentation de travailleurs avec une hausse de 9,1 %. La MRC des Etchemins figure au dernier rang avec une baisse de 3,7 %.

Les travailleurs des Etchemins ont toutefois connu la hausse de revenu d’emploi la plus élevée (22 %). Le salaire de 34 690 $ reste quand même en deçà de la moyenne en Chaudière-Appalaches (39 423 $). La montée de salaire la plus faible (12,5 %) a été enregistrée dans Robert-Cliche.