Stéphane Trudel s’insurge contre le NPD
Le candidat du Bloc québécois en Beauce Stéphane Trudel voit d’un mauvais œil le retour à l’équilibre budgétaire que promettent certains de ses adversaires en période de récession.
Réagissant à la promesse du chef du nouveau parti démocratique (NPD) Thomas Mulcair d’équiliber le budget, le candidat bloquiste en Beauce ne mâche pas ses mots.
«Se lancer dans une politique d’austérité et de compressions quand l’économie est en train de s’enliser, c’est de la folie pure et simple», a déclaré Stéphane Trudel. «Ce que le gouvernement fédéral devrait plutôt faire pour relancer l’économie, c’est lancer un vaste programme d’investissements dans les infrastructures», a-t-il ajouté.
Le porte-parole économique du NPD, Andrew Thompson, a récemment affirmé qu’il faudrait effectuer des compressions pour équilibrer le budget, une affirmation qui choque Stéphane Trudel.
«Il nous dit qu’il va y arriver en coupant des dépenses superflues et en abolissant le fractionnement du revenu pour les couples avec des enfants. Non seulement ça ne suffira pas à équilibrer le budget, mais retirer des fonds publics de l’économie en ce moment, c’est la recette pour un désastre», conclut-il.
Condition féminine
Le candidat bloquiste s’en prend à nouveau au NPD alors qu’il critique son chef Thomas Mulcair sur sa position quant à la condition féminine.
«Je suis extrêmement déçu d’apprendre que le chef du NPD Thomas Mulcair se défile de sa promesse de participer au débat sur les enjeux des femmes, organisé par le Groupe Place au débat. Un débat de ce type entre les chefs des partis fédéraux n’avait pas été tenu depuis plus de 40 ans», a fait savoir Stéphane Trudel, qui ne manque pas d’érafler les Conservateurs au passage. «Nous sommes habitués au mépris de Stephen Harper et de son candidat dans la Beauce, le député ministre Maxime Bernier, en ce qui a trait à la condition féminine, mais de constater le double langage du chef du NPD à ce sujet est tout simplement consternant», ajoute le candidat.
«Il avait pourtant signifié son grand intérêt à être le premier chef d’un parti du Bloc canadian à accepter l’invitation de participer à ce débat. Je parle pourtant du même homme qui accuse constamment ses opposants de ne pas être aussi progressistes que lui», précise Stéphane Trudel.
Plan contre la tordeuse de bourgeons de l’épinette
Stéphane Trudel s’est par ailleurs engagé à ce que le Québec, incluant la Beauce, obtienne sa juste part du gouvernement fédéral. «Le Québec a besoin d’un vrai plan pour contrer les ravages de la tordeuse de bourgeons de l’épinette, soustraire l’industrie québécoise des quotas américains dans le bois d’œuvre et aller chercher plus d’argent pour soutenir les entreprises de deuxième et de troisième transformation».
«Moi ce que je veux, c’est que le gouvernement fédéral travaille sérieusement à convaincre le gouvernement américain de soustraire le Québec aux mesures habituelles de représailles comme il aurait pu avoir la possibilité de le faire en vertu de l’article 12 de l’Accord sur le bois d’œuvre.»