Surplus de 271 000 $ à Saint-Victor

MUNICIPAL. Saint-Victor a terminé l’année 2022 avec un surplus financier de 271 000 $. Une somme de 212 000 $ a également été ajoutée à la réserve pour les infrastructures en aqueduc, égouts et assainissement.

Les revenus de la municipalité se sont élevés à un peu plus de 4,7 M$ au cours de l’année, tandis que les dépenses ont été d’environ 4,4 M$. « Globalement, la situation de la Municipalité est bonne. Cependant, le surplus plus modeste obtenu en 2022 reflète bien l’impact de la hausse généralisée des coûts, qu’il s’agisse du carburant, des salaires et des intrants, confronté au gel de plusieurs taxes, dont la foncière et certaines autres, qui s’est poursuivi en 2022 », indique le maire de Saint-Victor, Jonathan V. Bolduc.

Celui-ci ajoute que d’importants investissements sont à venir, notamment au niveau du réseau d’aqueduc et d’égouts. « Nous irons chercher toutes les subventions possibles », assure-t-il. Précisons qu’au 31 décembre 2022, la réserve de la municipalité prévue pour ce type de travaux contenait 773 000 $ et que le surplus libre non affecté s’élevait à 1,2 M$.

Le conseil municipal a d’ailleurs utilisé une partie de ce dernier montant pour rembourser un prêt contracté en 2012. La municipalité devait encore 188 300 $. « Le taux aurait passé de 3,2 % à environ le double. Le fait d’avoir des réserves nous permet d’éviter de devoir payer beaucoup plus cher en intérêts », ajoute M. Bolduc.

Bac brun

Saint-Victor fait partie des municipalités de la MRC Beauce-Centre dont les citoyens des périmètres urbains ont reçu un bac brun afin de collecter les matières organiques, tandis que ceux des périmètres ruraux ont reçu un composteur domestique. Le maire rappelle qu’il s’agit d’une obligation des municipalités d’assumer la gestion de leurs matières organiques d’ici le 1er janvier 2025.

« Le coût d’envoyer les déchets au dépotoir augmente tellement que ce sera une aubaine d’agir pour l’environnement. C’est encore de l’adaptation, mais en définitive, on sera tous gagnants de se joindre au mouvement », conclut M. Bolduc.