Surplus financier de 490 000 $ à la Municipalité de Saint-Victor
La Municipalité de Saint-Victor a annoncé un surplus budgétaire s’élevant à 490 239 $ pour l’année s’étant terminée le 31 décembre 2017.
Sur des revenus prévus de 4,2 M$, le surplus de fonctionnement est de 179 100 $, montant auquel il faut ajouter 311 139 $ en fonds réservés pour les améliorations à venir au réseau d’eau public.
«Pour une troisième année, nous constituons une réserve afin d’éviter d’endetter la Municipalité pour les travaux de modernisation des infrastructures d’aqueduc et d’égout. Un meilleur contrôle des dépenses est réalisé par le personnel en s’assurant de faire les meilleurs choix au niveau des coûts de fonctionnement. Les économies d’échelle et le long terme sont toujours considérés», affirme le maire Jonathan V. Bolduc.
Investissements et dette
Au niveau des travaux routiers en 2018, une somme de 1,7 M$ servira à la troisième phase de réfection du rang 3 Sud reliant le lac Fortin à la municipalité. Le tout s’effectuera sur une distance de 2,8 km.
L’agrandissement du réseau asphalté sur 1,2 km dans le rang 3 Nord, ainsi que des correctifs importants à la route Gosselin, seront aussi apportés cette année. Totalisant 700 000 $, ces projets sont admissibles à des subventions.
Un autre montant de 2,3 M$ permettra la mise à niveau du système de traitement en eau potable. Jusqu’à 75 % du projet pourra être couvert financièrement par le Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU).
Le maire ajoute que des efforts importants sont consacrés à la réduction de la dette municipale. «En un an, les intérêts payés sur la dette sont passés de 141 154 $ à 94 160 $, une économie frôlant les 47 000 $. C’est l’équivalent des taxes d’une vingtaine de familles qui allaient dans le poêle à bois», dit Jonathan V. Bolduc.
De plus, l’acquisition de la machinerie et les investissements en infrastructures se font toujours au comptant.
«Nous venons d’acquérir une nouvelle niveleuse et, en rajoutant la portion municipale sur la centrale de chloration en cours de construction, le coût total de ces investissements dépasse le million de dollars. Cela fut budgété sans aucun emprunt à long terme», conclut M. Bolduc.