Sylvain Bilodeau se raconte au Souper des jeunes gens d’affaires

Le président de L. S. Bilodeau, Sylvain Bilodeau, a partagé son parcours entrepreneurial avec les quelque 400 convives réunis au Georgesville dans le cadre du 34e Souper des jeunes gens d’affaires du Conseil économique de Beauce, qui a eu lieu le 17 octobre.

L’entreprise, qui se spécialise dans quatre secteurs principaux, soit les équipements acéricoles, les systèmes de chauffage à air chaud et à eau chaude, les équipements en acier inoxydable de qualité alimentaire et la ventilation. Elle emploie une soixantaine de personnes et possède cinq brevets.

À travers ses anecdotes teintées d’humour, M. Bilodeau a raconté différentes expériences de vie qui lui ont permis de faire fleurir l’entreprise qu’il possède avec sa femme, Linda Bourgault.

Malgré les hauts et les bas qu’ont provoqués certaines transactions, la plus grande fierté de l’entrepreneur de Saint-Éphrem demeure sa famille et ses enfants. «J’ai réussi à leur transmettre le goût des affaires et il n’y aurait pas d’autre argent au monde qui me rendrait plus heureux. Le plus beau cadeau que la vie a pu me faire, c’est d’avoir réussi à leur transmettre le plaisir d’être en affaires», confie-t-il.

Son parcours

À l’âge de 15 ans, M. Bilodeau comptait reprendre la ferme familiale à Saint-Éphrem. C’est son père qui lui a dit d’apprendre un autre métier, puisqu’il pouvait lui-même lui montrer ce qu’il devait savoir pour opérer la ferme. «J’ai “flippé” une pièce de 25 ¢. J’avais le choix entre électricité, soudure et ferblanterie et c’est tombé sur ferblanterie», raconte-t-il.

En 1981, il rencontre celle qui deviendra sa partenaire de vie et d’affaires. Huit ans plus tard, ils lancent leur entreprise, L. S. Bilodeau à Saint-Éphrem.

En 1997, l’usine de ferblanterie, Roby Métal, allait fermer ses portes à Saint-Victor. Le propriétaire avait appelé M. Bilodeau pour lui proposer d’acheter ses équipements. Il s’est donc rendu sur place pour les voir. «Quand je suis revenu, j’ai dit à Linda: “Il y a tous les outils dont nous avons besoin”. Elle m’a répondu de foncer si c’est ce que je pense qu’il nous faut», se souvient-il.

Le seul problème était qu’il manquait d’espace dans leur atelier pour tous les stocker. «Nous avons dû construire notre première usine. Ce fut le véritable lancement de notre entreprise», mentionne M. Bilodeau.

Au tournant des années 2000, un conseiller financier lui a recommandé de se concentrer sur un seul domaine, mais il a décidé de faire autrement. À l’époque, près de 50 % du chiffre d’affaires de L. S. Bilodeau provenait du textile. «Une grosse partie du textile a été déménagée en Chine. Nous avons perdu 50 % de notre chiffre d’affaires. Donc, nous avons apprécié avoir d’autres branches sur lesquelles s’accrocher», dit-il.