Telus étend son réseau de fibre optique à 3000 nouveaux foyers

Telus figure parmi les 13 entreprises sélectionnées par le gouvernement du Canada pour étendre et améliorer les services Internet haute vitesse au Québec. Des 10 000 foyers non desservis que branchera la compagnie à travers la province, 3000 se trouvent en Chaudière-Appalaches.

«Ils auront maintenant accès à l’internet haute vitesse via la fibre optique ce qui étendra la couverture globale Internet de Telus à plus de 92% des résidents de la grande région», informe Luiza Staniec, porte-parole de l’entreprise de télécommunications.

Les secteurs non desservis couverts par l’entente entre Telus et le fédéral se retrouvent dans les communautés de Saint-Bernard, Sainte-Marie, Saint-Georges, Saint-Lambert-de-Lauzon, Saint-Philibert, Armagh, Sainte-Claire, Saint-Léon-de-Standon, Saint-Malachie, L’Islet, Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Cyrille-de-Lessard, Saint-Roch-des-Aulnaies, Saint-Apollinaire, Saint-Janvier-de-Joly, Saint-Patrice-de-Beaurivage, Saint-Sylvestre, Saint-Gilles, Montmagny et Saint-Paul-de-Montminy.

«Compte tenu de la complexité d’un tel projet, Telus finalisera les plans et devis au cours de l’hiver 2016 afin de pouvoir divulguer avec exactitude les résidents qui seront couverts par ce projet au cours de 2016 et 2017», complète Mme Staniec.

Soulignons que parallèlement à cette initiative avec le fédéral, Telus investit déjà 10 M$ cette année pour améliorer sa couverture régionale en Chaudière-Appalaches. La société prévoit desservir la majorité du territoire de ce secteur d’ici la fin 2020 avec sa technologie de fibre jusqu’à la maison, sur des territoires qui sont déjà actuellement desservis en Internet haute vitesse par les réseaux actuels hybrides de fibre et cuivre.

Rappel de la subvention

Le 30 juillet dernier, le gouvernement du Canada a annoncé l’octroi d’un investissement pouvant atteindre 146,68 M$ pour étendre la couverture Internet à 65 000 foyers québécois. Les projets d’infrastructure à large bande doivent être terminés d’ici la fin de 2017, dont certains le seraient dès la fin de 2015, ce qui permettra d’offrir aux collectivités visées des services Internet haute vitesse pouvant aller jusqu’à 15 mégabits par seconde, c’est-à-dire trois fois plus rapides que la vitesse cible nationale de 5 Mb/s.