Trois sœurs associées pour produire du sirop d’érable biologique

L’érablière du Trisamare, à Saint-Théophile, appartient aux Beaucerons Ghislain Faucher et Colombe Lapierre. Leurs trois filles, Catherine, Émilie et Marie-Andrée, sont maintenant associées dans l’entreprise.

Ayant consacré plus de 20 ans à la production et transformation du sirop d’érable biologique, Ghislain Faucher et Colombe Lapierre souhaitaient planifier une relève dans le giron familial.

« Nous baignons littéralement dans le domaine depuis que nous sommes petites. Nos parents nous ont transmis leur passion pour l’acériculture. C’était naturel de donner un second souffle à l’entreprise pour laquelle notre père a donné tant d’amour et d’efforts », dit Catherine Lapierre-Faucher.

Nouvelle image

Certifiées en dégustation de sirop d’érable pour la vente au détail, les trois sœurs amèneront les consommateurs à explorer de nouvelles facettes de la cuisine québécoise. Selon elles, cela impliquait le développement d’une image de marque actuelle, originale et accrocheuse.

Le 16 décembre, celles-ci ont dévoilé cette nouvelle image pour l’entreprise : Or – À même la source.

Ghislain Faucher et Colombe Lapierre

Le mot source fait référence à l’eau d’érable et aux racines familiales. Quant au terme or, il s’agit d’un clin d’oeil à l’expression or québécois pour définir le sirop d’érable.

« Or fait partie de notre gamme prestige et limitée de sirop d’érable. Sa pureté s’explique par différents facteurs, notamment par le phénomène de photosynthèse, la température et l’acidité du sol. C’est pour cette raison que nous comparons le sirop d’érable au vin. Plusieurs consommateurs croient que le sirop a toujours le même bon goût, alors qu’en fait, son caractère est propre à chaque érablière », explique Marie-Andrée Lapierre-Faucher.

Intérêt pour les produits locaux

Au cours des dernières années, l’érablière du Trisamare a investi plus de 500 000 $ dans l’amélioration de son usine de transformation et l’expansion de l’entreprise.

« On remarque une importante hausse de l’intérêt pour la fabrication de produits locaux, comme les vins et spiritueux. Il en est de même pour le sirop d’érable. Toutefois, je trouve qu’on ne reconnaît pas suffisamment sa valeur. Il ne s’agit pas seulement d’une richesse pour les touristes. C’est le joyau de notre terroir, une fierté locale, connue pour son bon goût, sa qualité et son esthétisme », précise Émilie Lapierre-Faucher.

Pour découvrir les produits Or de l’érablière du Trisamare, visitez trisamare.ca ou la page Facebook Or – À même la source.