Troisième journée de grève des professionnels en éducation

Insatisfaits des offres du gouvernement, les membres du Syndicat du personnel professionnel de l’éducation de Chaudière-Appalaches (SPPÉCA-CSQ) ont tenu une troisième activité de grève le mercredi 9 juin.

Affiliés à la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ), les syndiqués ont fait du piquetage devant quatre écoles de la région, dont la polyvalente Saint-François (Beauceville) et l’École de la Nouvelle-Cadie (Saint-Gervais).

Les lieux de piquetage étant restés secrets jusqu’au matin de la grève, les centres de services scolaire ont adapté leur journée d’enseignement en conséquence. Toutes les écoles étaient inaccessibles en avant-midi.

« En choisissant d’apporter des correctifs salariaux visant seulement le groupe des enseignants, le gouvernement crée un déséquilibre qui mine le réseau de l’éducation au grand complet. Il crée des tensions invivables dans les équipes-écoles. Des profonds sentiments d’injustice et de colère se répandent parmi nos membres », dit Jean-François Jomphe, président du SPPÉCA-CSQ.

Ces employés sont regroupés dans les secteurs administratif, pédagogique et les services directs aux élèves (psychologues, psychoéducateurs, orthophonistes, conseillers d’orientation, orthopédagogues, etc.). Ils travaillaient dans les écoles primaires, polyvalentes, ainsi que les centres de formation professionnelle et d’éducation aux adultes.

La convention collective des professionnels de l’éducation est échue depuis le 1er avril 2020. Le syndicat possède encore deux journées de grève dans son mandat, à exercer au moment jugé opportun.