Un animal aux recettes délicieuses et méconnues

Presque toutes les parties d’un lapin sont utilisables pour concevoir des recettes saines.

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Selon le Syndicat des producteurs de lapins du Québec, la viande de lapin possède un goût raffiné et plusieurs qualités nutritionnelles.

Faible en cholestérol, la chair de lapin est reconnue pour son haut taux de protéines, calcium et phosphore, ainsi que sa faible tenue en matières grasses et sodium.

Propriétaire du Lapin Beauceron, Katy Champagne reconnaît que son type de production reçoit peu de visibilité à l’échelle de la province, contrairement aux autres types d’élevages agricoles.

«Le lapin est aussi un animal de compagnie comme le chien et le chat. Ça peut déranger certaines personnes», pense-t-elle.

Chef cuisinier et copropriétaire du Marché Gourmand Un des 2 à Notre-Dame-des-Pins, Philippe Rae s’amuse beaucoup à réaliser des tests culinaires avec les viandes du Lapin Beauceron.

«Quand Katy m’a approché pour transformer sa viande, je la trouvais dynamique et son projet était beau. J’avais les permis nécessaires pour le faire et en vendre. Ça reste un produit de luxe s’adressant à une clientèle spécifique, car la viande est chère», dit-il.

«On peut faire par exemple des pâtés, de la tourtière, des cretons ou des brochettes. Il est également possible de récupérer les abats. Pour la viande, la cuisson est lente comme pour une dinde», d’ajouter Katy Champagne.

Pour une liste complète de recettes, visitez le site du Syndicat des producteurs de lapins du Québec.

 

Le chef Philippe Rae transforme la viande du Lapin Beauceron.