Un baume pour la famille Bruneau

Les deux annonces de la Fondation Adapte-toit, qui ont été faites le 19 décembre à la résidence du père de Samuel Bruneau, Claude Bruneau, ont apporté un énorme soulagement pour la famille.

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En 2016, Samuel s’est fracturé une vertèbre de la colonne vertébrale alors qu’il s’amusait à faire de la lutte avec un ami à l’école. Il avait alors 14 ans.

C’était une situation difficile à accepter pour sa famille et lui. «C’est terrible, mentionne M. Bruneau avant de prendre une pause. Ça arrive du jour au lendemain. Mon gars ne pouvait plus rentrer dans ma maison. Je ne pouvais plus le voyager. C’est très difficile à accepter.»

Le plus grand stress du père de Samuel venait du fait qu’il ne pouvait plus entrer ou sortir par lui-même de la maison. Aujourd’hui, des travaux ont été faits pour que l’adolescent puisse voyager de l’intérieur à l’extérieur. «J’avais hâte que la porte soit posée. J’ai beaucoup insisté là-dessus», ajoute M. Bruneau.

Des démarches ardues

Toutefois, les démarches pour faire adapter la maison ont été longues et ardues. La première visite d’un inspecteur en vue d’obtenir des fonds du Programme d’adaptation de domicile a eu lieu à la fin du mois d’août en 2016. «L’inspecteur commençait dans le domaine. Il a fallu le relancer souvent», se rappelle M. Bruneau.

Au bout d’un an, celui-ci quitte ses fonctions pour un autre emploi. «En un an, rien n’avait avancé», poursuit-il.

Par la suite, il a fallu trouver un contracteur qui acceptait d’accomplir les travaux. Plusieurs ont accepté la tâche avant de se raviser en raison des papiers à remplir.

D’autres travaux ont aussi été accomplis par M. Bruneau pour permettre à Samuel d’avoir accès au patio à l’arrière. De plus, le frère de M. Bruneau a fait l’asphaltage de la cour avant gratuitement.

Au final, les travaux d’adaptation ont été complétés à l’été 2018. Cependant, l’aide financière du PAD n’a pas couvert la totalité des frais. M. Bruneau s’est retrouvé avec un montant de plus de 8000 $ à payer. C’est à ce moment que la Fondation Adapte-toit est entrée en ligne de compte en payant la majeure partie de la somme. «C’est très apprécié. Ça enlève un poids énorme à mon père. C’était un gros surplus», affirme Samuel.

C’est l’ergothérapeute du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches, Véronique Pichette, qui, en ayant entendu parler de l’organisme par le biais d’une collègue, a fait une demande d’aide. «Elle a fait tout un travail. C’est elle qui faisait les suivis. Ça prend du monde pour nous aider, j’en oublie, car je suis trop ému, mais sans aide, nous ne pourrions pas nous en sortir», confie Claude Bruneau.

Samuel est maintenant âgé de 17 ans. Il terminera sa cinquième secondaire cette année et prévoit poursuivre ses études en sciences humaines au Cégep et souhaite devenir psychologue.

L’adolescent continue également de faire du sport. «Je m’entraîne à l’école et je joue aussi au volleyball. Je vais aussi commencer le hockey-luge bientôt», conclut-il.