Un chalet endommagé suite au dynamitage près de la 73
En octobre 2014, les opérations de dynamitage pour aménager la nouvelle autoroute 73 ont endommagé un chalet du rang St-Charles à Beauceville. Son propriétaire Hugues Lemieux se retrouve dans une situation difficile, puisque personne ne veut le dédommager.
Son assureur ne peut couvrir ce genre de sinistre, le ministère des Transports du Québec s’en lave les mains puisqu’il n’est pas le maître d’œuvre des travaux alors que la firme de dynamitage, Castonguay, stipule qu’elle respectait les normes en vigueur. (Voir autre texte en cliquant ici.)
Pourtant, les détonations ont causé des dommages réels à sa demeure dans la semaine du 6 au 11 octobre. «Ce jour-là, ma copine Marlène, a crié au meurtre, lorsqu’on a senti le chalet calé. En même temps, j’ai failli perdre pied alors que je sortais sur ma galerie», raconte ce dernier.
«Mon chalet a calé de quatre pouces… Un pouce de plus et ça cassait», ajoute M. Lemieux.
Plusieurs dommages ont été observés à sa toiture, sa galerie ainsi que le treillis au bas de son revêtement extérieur. À l’intérieur, les comptoirs se sont détachés du mur de sa cuisine, le plancher de bois a gondolé tout comme les planches au plafond. Les murs de la salle de bain ont fissuré. Les fenêtres du chalet et la porte d’entrée ouvrent et ferment difficilement.
Pourtant en 2010, des piliers de béton avaient été aménagés sous son chalet et les fenêtres avaient aussi été remplacées pour une somme avoisinant 15 000 $. Il avait même bénéficié d’une aide financière de 10 000 $ de RénoVillage pour améliorer l’économie d’énergie. «Cependant, avec les dommages, je suis rendu que je chauffe le dehors», déplore M. Lemieux.
Dans une impasse
Découragé par la situation, il lui faudrait 30 000 $ pour uniquement refaire les fondations de sa résidence. Cette somme ne comprend pas le débranchement électrique et le risque d’endommager davantage sa demeure.
Pour couronner le tout, M. Lemieux ne peut être représenté par l’aide juridique dans ce dossier. Cette personne souffrant de céphalées chroniques post-traumatiques suite à un accident de la route en 1981 se bat déjà contre la Société d’assurance automobile du Québec pour faire reconnaître son invalidité.
M. Lemieux tente tant bien que mal de faire valoir ses droits, avec ses moyens modestes, auprès de la firme Castonguay, mais en vain. Certes, il est à court de solutions, un peu d’aide sera inévitablement la bienvenue.
Pour voir les dommages à la maison, cliquez ici.