Un château de 48 pieds au coeur de Saint-Georges
Roch Toulouse, résident de Saint-Georges, s’est lancé comme défi de construire un énorme château de glace cet hiver. En date du 7 février, sa construction faisait 48 pieds de long et compte près de 800 cubes de neige ainsi que deux tours de 11 pieds de haut.
M. Toulouse a commencé ce projet à la fin du mois de novembre pour se remettre en forme et sortir de sa maison après deux ans de pandémie. Il a inclus dans sa création plusieurs éléments d’horreur, soit des décorations, des jeux de lumière et une machine à fumée.
« Au départ, j’ai manqué de neige et ça ne faisait pas une belle construction. On reconnaît facilement la vieille partie. J’allais chercher de la neige chez mes voisins et sur des terrains vacants. Aujourd’hui, c’est tout le contraire. J’en ai beaucoup et ça rend la tâche beaucoup plus plaisante, même si ça reste loin d’être évident physiquement », mentionne M. Toulouse.
Roch Toulouse fabrique environ 10 blocs de neige à l’heure en temps normal. Il a jusqu’à maintenant plus de 80 h de travail sur sa réalisation fait complètement seul. Son château se retrouve sur son terrain, au 937 37e Rue B à Saint-Georges. Il invite la population à venir visiter gratuitement sa construction le jour ou le soir. Il travaille habituellement sur son château de 9 h jusqu’à 20 h du lundi au vendredi. La fin de semaine, il passe une bonne partie de la journée dans la zone « Bar » avec des amis.
Au cours des prochaines semaines, M. Toulouse continuera à peaufiner son château. Il espère avoir le temps de terminer sa prison et de construire une glissade avec un tunnel. Il poursuivra les travaux aussi longtemps que la température le permettra.
« L’objectif avec ce château c’est de m’amuser, de me tenir forme, de sortir à l’extérieur et d’amuser les enfants. Je ne suis pas une personne qui aime rester assise à ne rien faire. Plusieurs jeunes de mon quartier me demandaient depuis longtemps quand j’allais refaire une autre construction et j’ai décidé de réaliser ce projet d’envergure », conclut l’homme aujourd’hui retraité.