Un outil important assurant le développement de La Guadeloupe

La Société de développement industriel de La Guadeloupe (SDIG) a fêté ses 30 ans en 2017. Après trois décennies, l’organisme sans but lucratif joue encore un rôle important dans le dynamisme de la municipalité.

«Même s’il y avait des travailleurs actifs en Haute-Beauce, nous ne voulions pas attendre une possible dévitalisation, comme c’est le cas dans d’autres villages. Nous avons tiré notre épingle du jeu sans l’aide des gouvernements fédéral et provincial», explique Mike Roy, actuel président de la SDIG.

L’organisme a été fondé par Marc-André Doyle, ex-directeur général de la Municipalité de La Guadeloupe, et Donald Veilleux, directeur de la Caisse populaire de La Guadeloupe en 1987. Ces deux entités ont aidé au démarrage financier de la SDIG, dont le président était Robert Poulin.

«Nous sommes des bénévoles effectuant beaucoup de relations publiques afin de promouvoir le développement économique du secteur. Avec notre fonds de roulement, nous construisons des bâtiments que des futures compagnies finissent par racheter», de citer Mike Roy comme exemple.

Notoriété et grands projets

Les travaux de la SDIG ont dépassé les frontières de la Haute-Beauce. Au fil du temps, plusieurs municipalités ont rencontré les responsables de la SDIG pour implanter un modèle similaire dans leur région. L’organisme a donné des conférences notamment à Montréal, Québec et au Nouveau-Brunswick.

Le comité actuel de la SDIG. Première rangée : Sylvain Roy, Mike Roy (président), Richard Morin (secrétaire). Deuxième rangée : Francis Perreault, Enrico Bolduc (vice-président), Christine Talbot, Robert Bolduc, Alexis Bolduc, François Bolduc et Martin Bolduc.

C’est grâce à la SDIG que des entreprises comme Norgate Métal, les Équipements CDL, la Ferme de l’érable ombragé (maintenant Citadelle), Enviro Fibre (devenu Multi-formes) et Dollarama se sont installés à La Guadeloupe.

«Pour Norgate Métal, Richard Gilbert (président de la compagnie) cherchait des endroits pour établir son usine. On a offert des conditions gagnantes et depuis 2007, c’est 80 emplois qui restent ici», rappelle Mike Roy.

Il avoue que le positionnement géographique de La Guadeloupe donne un bon coup de main pour convaincre des investisseurs.

«Nous sommes le centre de services de la Haute-Beauce. Nous avons plusieurs incitatifs les entreprises à venir chez nous. Ça se reflète directement sur notre population qui augmente un peu ou reste stable, mais ça ne diminue jamais», affirme M. Roy.

En mars prochain, la SDIG tiendra son assemblée générale annuelle. Les personnes qui souhaiteraient donner du temps au sein de l’organisme peuvent contacter Mike Roy au 418 459-6607.