Un poste de police à côté de l’église l’Assomption ?

Le nouveau poste de police de la Sûreté du Québec Beauce-Sartigan pourrait être construit sur un terrain adjacent à l’église l’Assomption appartenant à la ville de Saint-Georges.

Le maire Claude Morin a confirmé que la Société québécoise des infrastructures (SQI) a déposé une offre d’achat en ce sens le 29 janvier auprès de la municipalité.

Si le montant de la transaction demeure confidentiel, l’entente pourrait être entérinée aussi tôt que lundi prochain lors de la prochaine séance régulière du conseil municipal.

«Le terrain mesure 150 000 pieds carrés et le poste de police aurait une grandeur de 140 000 pieds carrés. Ce serait l’endroit idéal à cause de la proximité du pont et du boulevard Lacroix. On serait aussi près du centre-ville», soutient Claude Morin.

Les travaux de construction du poste devront débuter l’an prochain, car le bail de location du poste situé dans l’ouest de la ville expirera en décembre 2017. Ce bâtiment appartient à la ville de Saint-Georges.

«Ça fait plus d’un an et demi qu’on travaille là-dessus. On a joué nos cartes et donné un ultimatum à la Sûreté du Québec. Avant la construction, il faut aussi que la SQI obtienne l’autorisation du Conseil du trésor», précise le maire.

Réplique à Roger Carette

Claude Morin n’est pas tendre à l’endroit de l’ex-maire Roger Carette. Ce dernier a publié un communiqué mentionnant que la ville de Saint-Georges ne doit pas vendre ce terrain adjacent à l’église l’Assomption.

Selon Roger Carette, le terrain pourrait être voisin d’un futur complexe culturel comprenant une salle de spectacle au cas où la Fabrique l’Assomption souhaiterait se départir de l’église. Il voudrait que la ville de Saint-Georges s’en porte acquéreur en collaboration avec d’autres partenaires.

«C’est un homme qui a eu de l’influence et il a droit à son opinion. Par contre, le conseil municipal a été élu démocratiquement et il doit prendre des décisions. Notre priorité reste le quai Pinon, car c’est un enjeu de sécurité publique», croit Claude Morin.

Un autre projet à l’agenda est la construction du complexe sportif près du Cégep Beauce-Appalaches. «C’est quelque chose qui nous servirait 363 jours par année si on enlève Noël et le Jour de l’an. Une salle de spectacle n’est utilisée que quelques jours par année», conclut M. Morin.