Un professeur du Cégep Beauce-Appalaches enseigne en Afrique
Enseignant en sociologie au Cégep Beauce-Appalaches, Patrick-Antoine Nlep a séjourné du 27 mai au 12 juin à Libreville, au Gabon, à titre d’enseignant invité dans deux institutions d’enseignement supérieur.
Celui-ci a traité avec les étudiants et enseignants gabonais du phénomène de la radicalisation et des stratégies pour y faire face. Il a aussi discuté avec eux de la place de la culture dans la pratique des soins de santé.
À l’Université Omar Bongo, Patrick-Antoine Nlep a parlé de religion et de modernité en présentant l’expérience québécoise de lutte contre la radicalisation.
Devant les finissants de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS), il a traité de culture dans la pratique des soins et stratégies d’intervention en santé mentale en comparant les approches québécoise et gabonaise.
«Les sociétés modernes et moins modernes connaissent la montée des fondamentalismes religieux dont la résultante est le phénomène de la radicalisation. Nombre de ces mouvements extrémistes se retrouvent en Afrique. La mission a permis de partager avec les étudiants et enseignants gabonais le regard québécois sur les stratégies pour y faire face, sachant que Montréal est doté d’un centre de référence en matière de prévention de la radicalisation menant à la violence», explique Patrick-Antoine Nlep.
Selon lui, les systèmes de santé ont aussi de plus en plus comme objectif de dépasser la simple approche biomédicale dans la pratique de soins pour adopter une approche plus globalisante ou holistique tenant compte de toutes les dimensions de l’être humain.
La mission de Patrick-Antoine Nlep en Afrique centrale a été rendue possible grâce à une subvention de 3000 $ du programme de mobilité enseignante collégiale de la Fédération des cégeps. La direction et le syndicat des enseignants du Cégep Beauce-Appalaches ainsi que le département de sociologie de l’Université de Libreville ont également apporté leur contribution.