Un projet d’incubateur de la mécatronique se distingue au Savoir Affaires Beauce

Le Savoir Affaires Beauce a permis de récompenser l’équipe 3 composée des étudiants Mireille Flore Akesse, Awa Ève Cherif Aidara, Dimba Coulibaly, Déborah Delaunay, Maxime Alex Junior Kuitche et Fatou Niang, le 1er juin lors du banquet final de l’événement, qui regroupait environ 140 personnes au Georgesville.

Ces derniers ont remporté le grand prix pour leur projet intitulé Mécatronik Valley, qui consiste à créer un incubateur de la mécatronique pour développer à la fois la formation, l’expertise, l’innovation et le partenariat pour favoriser l’autonomisation des industries locales, et ce, dans plusieurs domaines, dont l’acier, le bois et le plastique. Cet incubateur permettrait également à des entreprises n’ayant pas les ressources financières et technologiques d’y avoir accès.

Deux autres équipes se sont démarquées au cours de l’événement qui s’est amorcé le 28 mai au Centre universitaire des Appalaches (CUA). Celle formée des étudiants Guillaume Bilodeau, Jean Pierre Dany Menguele, Agathe Mertz, Louiza Moussaoui, Françoise Picard et Alain Toni Jalkh, a reçu les méritas pour les thématiques du tourisme dans la vallée de la Chaudière, en proposant de créer un pôle économique et culturel autour de l’industrie de l’érable, et de l’agro-industrie, en suggérant de mettre sur pied la corporative Hay Beauce pour mieux organiser la commercialisation du foin. Elle a également fini à égalité avec l’équipe 2 pour la thématique «mécatroniser» le manufacturier à l’ère du numérique. Leur projet consiste à optimiser le développement des manufacturiers par la création d’une plateforme qui permettra la présence virtuelle d’experts à l’aide d’une application mobile, ce qui permettra de voir à distance ce qui se passe dans l’usine.

L’Équipe 5 a reçu un méritas pour ses plans d’affaires concernant les thématiques du tourisme dans la vallée de la Chaudière, et de l’agro-industrie en plus de finir ex-equo avec l’équipe 2 pour la thématique «mécatroniser le manufacturier à l’ère du numérique.

Dans cette même catégorie, l’équipe 2 a proposé une méthode de contrôle des comportements humains au sein des entreprises pour identifier les risques présents, les mouvements répétitifs et les pertes de temps.

Elle a également reçu le méritas pour la quatrième thématique, soit celle du bois et des bioproduits forestiers grâce à BôsBois, une entreprise qui fabriquerait des matériaux d’aménagement faits de résidus de bois et de plastique récupéré. Elle était composée des étudiants Aicha Ibrahim Ahmed, Amira Ben Rejeb, Anthony Bisson, Hermine Kengne, Laurianne Landry-Duval et Ted Julien Tchinde Fotsin.

Chaque étudiant faisant partie de l’une des équipes ayant remporté un méritas a reçu une bourse de 400 $ par projet récompensé. Précisons qu’une licence protège tous les plans d’affaires présentés dans le cadre du Savoir Affaires Beauce. Pour mettre en place l’une des idées développer lors de l’événement, il faut communiquer avec Annick Fontaine, du Conseil économique de Beauce, au 418-228-8123.

De plus, les équipes étaient supportées par deux gens d’affaires ainsi que deux intervenants de la région. Ces personnes variaient d’une journée à l’autre.

Déroulement

Chaque jour était consacré à une thématique en particulier. «On nous présentait le thème le matin et il fallait en ressortir la problématique. Puis, nous sortions toutes les idées que nous avions pour la résoudre. Ensuite, nous les passions dans un entonnoir pour n’en garder qu’une seule vers midi», expliquent les étudiants de l’équipe 2.

L’équipe 2 a remporté les honneurs pour la thématique du bois et des bioproduits forestiers en plus de finir ex-equo pour «mécatroniser» le manufacturier à l’ère du numérique.

En après-midi, ils détaillaient leur idée. «Nous nous divisions ensuite les tâches selon nos forces pour compléter le plan d’affaires à temps pour la présentation à 16h30», ajoutent-ils.

«C’était très enrichissant et instructif comme expérience, plus concret que ce à quoi nous étions habitués dans nos cours. Nous sommes sortis de notre zone de confort», conclut l’équipe 2.