Une décennie de journalisme beauceron qui prend fin
Du 27 février 2012 au 13 mai 2022, j’aurai vécu une multitude d’aventures comme journaliste à l’Éclaireur Progrès et l’Hebdo Régional. Beauceron d’adoption, il est maintenant temps pour moi de passer à autre chose.
Mon plus grand plaisir, au cours de cette décennie médiatique, aura été de déboulonner le fameux proverbe Les gens heureux n’ont pas d’histoires. Détesteur des faits divers et autres nouvelles déprimantes, j’ai toujours préféré donner la parole aux gens positifs. Ils m’ont donné espérance dans cette vie, mes mots agissant comme courroie de transmission dans l’esprit des lecteurs.
Circulant sur les routes et rangs, entrant dans les maisonnées, couvrant des événements aussi diversifiés que leurs concepteurs, j’ai rencontré des gens extraordinaires, quelques imbéciles, et surtout une population passionnée.
Les Beaucerons sont fonceurs, entrepreneurs, familiaux, fêtards… un peuple qui n’a pas froid aux yeux au milieu de vallées et montagnes spectaculaires.
Contrairement aux départs liés à mes emplois précédents, je ne ferai pas mes boîtes pour changer de région ou province. Collectivement, vous m’avez convaincu de rester ici, au point d’acheter une propriété et de trouver l’amour.
Un simple recyclage professionnel m’attend au tournant, question de respirer un peu en ce début de quarantaine. Être journaliste, c’est avoir un hamster tournant constamment dans sa tête et être marié à son travail. Aujourd’hui, je veux redevenir un citoyen libre et servir autrement ma société.
Merci à tous les lecteurs, en papier ou sur le web, pour vos bons commentaires sur mes reportages. Continuez de vous intéresser à l’actualité régionale. Si la lecture représente la nourriture de l’esprit, l’information d’ici est le miroir de chaque citoyen fier de son territoire.