Une étude pour regrouper les services d’incendie tombe à l’eau

La municipalité de Saint-Joseph, souhaitait aller de l’avant avec un projet d’étude pour éventuellement regrouper les services d’incendie de trois municipalités, Beauceville, Saint-Joseph et Saint-Victor, afin d’économiser sur les coûts de gestion, a fait savoir le maire de Beauceville, Luc Provençal.

Dès l’annonce de ce début de processus qui pourrait être à l’étude dans les prochains mois, le conseiller municipal de Beauceville, Vincent Roy, a tenu à rassurer la population. «On ne parle pas d’enlever des casernes, on le sait que c’est important la proximité», a-t-il indiqué lors du conseil municipal du 6 février dernier.

Cependant, l’étude serait réalisée par «un œil neutre» afin d’évaluer si globalement, du côté de la gestion des casernes, de meilleures pratiques pourraient être implantées, explique le maire Provençal. Le partage de certains équipements pourrait aussi être envisagé.

L’étude serait payée à 50 % par une subvention gouvernementale du ministère de la Sécurité publique. Cela fait suite à l’annonce du ministre Martin Coiteux en octobre 2016 d’offrir une enveloppe de 500 M$ pour étudier la possibilité d’un regroupement entre les services d’incendie.

La demande avait été initiée par la municipalité de Saint-Joseph. Lors du conseil municipal, les élus beaucevillois ont toutefois indiqué qu’ils iraient de l’avant seulement si la municipalité de Saint-Victor embarquait dans le projet.

Saint-Victor refuse

Au même moment, lors du conseil municipal de Saint-Victor, le conseiller Marco Poulin a fait une proposition pour refuser cette étude qui aurait eu comme impact une «fusion avec les autres services d’incendie».

Le maire Jonathan V. Bolduc a expliqué la position de sa municipalité. «On a un excellent service qui fait figure de modèle dans la région et on veut garder tout ça. […] Quand on fusionne, c’est pour sauver de l’argent. On a regardé ça en détail avec la municipalité de Tring, entre autres, les frais qui rentrent là-dedans. La seule affaire qu’on aurait c’est qu’on perdrait notre chef qu’on a ici et ce n’est pas dans notre intention», a-t-il ajouté, catégorique.