Une piscine semi-olympique est une priorité de Saint-Georges

Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, souligne que la réalisation d’une piscine semi-olympique pour répondre aux besoins des citoyens et du Club de natation régional de Beauce est une priorité municipale.

«Nous voulons construire une infrastructure bonne pour les 50 prochaines années. Nous avons mis la piscine en priorité à l’intérieur d’un projet de complexe sportif. Il pourrait se faire en phase (la piscine en premier et suivrait le gymnase ensuite) ou le projet pourrait aussi se faire tout d’un coup.  Nous regardons toutes les possibilités », souligne ce dernier.

L’une de celles-ci est de construire le complexe à la Cité étudiante selon le maire Morin. Il souligne que la réalisation de celui-ci dépendra de plusieurs facteurs, de la disponibilité des subventions, des élections (municipale en 2017 et provinciale en 2018) ainsi que d’autres projets que souhaitent réaliser la Ville.

Une démarche sérieuse

Au début juin, le CNRB a remis, à la demande de l’administration municipale un document officiel dans lequel il énumère les recommandations pour bâtir les assises du projet. Le CNRB, qui existe depuis près de 40 ans déplore être le seul club en région à ne pas disposer d’un bassin de 25 mètres pour l’entraînement et les compétitions. «Le club doit s’entraîner à Beauceville et nous n’avons pas de piscines à Saint-Georges dignes de ce nom. Il y a un bain de siège (piscine du Cégep Beauce-Appalaches) et la piscine de la Polyvalente Saint-Georges, qui est arrivée à sa fin de vie utile», commente M. Morin étonnés par les résultats du Club malgré tout.

Le CNRB a même suggéré au maire Morin de visiter trois piscines ayant 25 mètres de longueur qui se démarquent au Québec. «J’ai vu les installations de Victoriaville et de Drummondville et je compte voir celle de Saint-Augustin aussi. Il nous faut aussi une piscine digne de ce nom ici, puisque nous voulons tenir tous les styles de compétition. Nous sommes une municipalité qui n’est pas appelée à rapetisser et il faut une infrastructure qui répondra aussi à nos besoins futurs», insiste l’élu.