Une première année mouvementée pour Richard Lehoux

POLITIQUE. Richard Lehoux célèbre aujourd’hui sa première année en tant que député fédéral de Beauce. Alors que le spectre du coronavirus continue de hanter la population, celui de la lourdeur bureaucratique ne semble pas prêt à arrêter d’habiter la Chambre des communes…

M. Lehoux dresse, somme toute, un bilan positif de sa première année au Parlement. Dès son entrée en Chambre, il a annoncé ses couleurs en questionnant le gouvernement à propos de la paperasserie, le recrutement de main-d’œuvre spécialisée, ou encore différentes questions touchant les agriculteurs.

« J’ai pu poser tout de suite des questions sur des enjeux qui préoccupent les Beaucerons », est d’avis M. le député.

Au même moment, il ouvrait ses bureaux à Sainte-Marie et à Saint-Georges afin de pouvoir répondre aux appels des citoyens. Au cours de l’été, il s’est également permis de retourner sur le terrain, notamment par la visite de nombreux attraits touristiques et de résidences pour personnes âgées de son territoire. Enfin, il a réalisé un sondage postal en septembre dernier afin d’identifier de nouvelles préoccupations de la population. Entre autres, ont ressorti le manque de soutien financier pour les aînés et les usurpations d’identité, lesquelles ont augmenté depuis le début de la pandémie.

Des bâtons dans les roues

M. Lehoux convient qu’avec la Covid-19, sa première année était loin d’être « normale ». Il lève d’ailleurs son chapeau à son équipe qui a dû apprendre à répondre aux inquiétudes toujours plus nombreuses des citoyens, et ce, de leur maison.

« À chaque annonce d’un nouveau programme du premier ministre, le téléphone sonnait, mais on l’apprenait souvent en même temps que le public. L’équipe a fait un boulot extraordinaire », a-t-il commenté.

Toutefois, il juge que la pandémie « a le dos large » au gouvernement. En effet davantage familier avec la politique municipale, Richard Lehoux était habitué de répondre aux questions qui lui étaient adressées. Au Parlement, les choses sont bien différentes.

« Je suis député, mais je ne suis pas au gouvernement. Les réponses sont difficiles à avoir, c’est long et ce ne sont pas toujours les réponses auxquelles on s’attend », dit-il.

Néanmoins, il sait pertinemment que la pandémie a donné raison à son envie de voir Internet haute vitesse déployé rapidement et dans toutes les régions. « On ne peut pas demander à nos PME de se développer […] si on ne leur fourmi pas l’outil de base! »

En outre, les frontières n’ont jamais été aussi fermées, ce qui alimente d’autant plus les préoccupations des entreprises. Le sujet demeurera donc un autre de ses fers de lance pour la prochaine année.