Une session parlementaire payante pour Beauce-Sud

La dernière session parlementaire à Québec aura aussi été la première de Paul Busque. Le député de Beauce-Sud est fier des nombreux projets mis en place par le gouvernement libéral pour son comté et le reste du Québec.

Pour Beauce-Sud, le gouvernement a annoncé des investissements de 20 M$ pour améliorer le réseau routier. En santé, deux lits additionnels sont subventionnés à la Maison Catherine de Longpré.

En éducation, une somme de 2 M$ sera réservée pour rénover neuf établissements scolaires. L’École primaire de Saint-Gédéon profitera aussi d’une classe de maternelle quatre ans dès l’automne prochain.

C’est toutefois le dépôt du projet modifiant la Loi sur la qualité de l’environnement qui a retenu particulièrement l’attention de Paul Busque. Celui-ci sera débattu à l’automne et vise à simplifier les processus et réduire les délais pour les autorisations environnementales.

«Ce point-là est revenu dans mes visites auprès de tous les conseils municipaux. Il faut créer plus de fluidité afin que les demandes soient répondues rapidement, comme pour l’obtention d’un certificat d’autorisation», croit Paul Busque.

Économie

Paul Busque rappelle que le Québec a amélioré son crédit grâce aux efforts politiques pour assainir la situation financière de la province.

«L’agence Standard & Poor’s a rehaussé de stable à positive la cote de crédit du Québec. Le 14 juin, l’agence Fitch Rating a amélioré la perspective de notre cote de crédit. C’est la première fois depuis 50 ans que la province obtient une meilleure cote que l’Ontario», se réjouit Paul Busque.

Certaines mesures, comme la réduction de la paperasse et les allègements fiscaux pour les PME, sont également saluées par les entrepreneurs de Beauce-Sud selon l’homme politique.

«La nouvelle loi sur l’immigration favorisera aussi les entreprises d’ici pour un meilleur accès à la main-d’œuvre adapté à notre réalité régionale», ajoute-t-il.

Quai Pinon et MTQ

Dossier chaud à Saint-Georges, la réfection du quai Pinon n’est pas restée lettre morte à Québec. Selon Paul Busque, le dossier serait mieux compris par les cabinets et fonctionnaires à la suite de simples explications.

«Il fallait trouver un moyen de connecter ce projet avec des programmes. Dans des rencontres ministérielles, on m’a demandé combien de bateaux accostaient à notre quai. En changeant quai pour mur de soutènement, tout le monde comprenait et ce sera plus facile de trouver des programmes de financement», dit Paul Busque.

Il est choqué des révélations faisant état d’irrégularités, d’intimidation et de falsification de documents au ministère des Transports.

«J’ai déjà été entrepreneur. Quand tu fais face à des problèmes de personnel ou un vol d’argent, ce sont des choses dures à accepter. C’est un problème réel et sérieux. On doit être beaucoup plus transparent», soutient Paul Busque.